الثلاثاء، أبريل 1

الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين ان المرشحة الانتخابية لويزة حنون انسة وسيدة في الاشهار السياسي للحملة الانتخابية علما ان المجلس الدستوري رفض الشيخ نحناح بسبب عدم مشاركته في ثورة الجزائر واستباح ملف لويزة حنون رغم افتقارها لعضو تناسلي انثوي وعزوبيتها الاجتماعية وشر البلية مايبكي


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الاخبار  العاجلة  لاكتشاف الجزائريين ان المرشحة الانتخابية لويزة حنون  انسة وسيدة  في الاشهار السياسي للحملة الانتخابية علما ان المجلس الدستوري رفض الشيخ نحناح بسبب عدم مشاركته في ثورة الجزائر واستباح ملف لويزة حنون رغم افتقارها لعضو تناسلي انثوي وعزوبيتها  الاجتماعية  وشر البلية مايبكي

















































































Préoccupations du citoyen à Constantine : le wali mal informé ?

Selon certaines sources les situations présentées au premier magistrat de la wilaya, Hocine Ouadah, par certains responsables de l’exécutif dans leurs secteurs respectifs est loin de représenter la réalité. En effet, les briefings hebdomadaires seraient loin de refléter la réalité du terrain et chaque responsable essaierait d’optimaliser au mieux les activités de sa direction, histoire de montrer que tout va bien dans le meilleur des mondes.
Or, cette manière de faire est loin de servir les intérêts des citoyens et par ricochet induit en erreur le premier responsable de la wilaya qui reste donc mal informé sur les véritables préoccupations des Constantinois. Pour preuve, les nombreux sit-in qui sont observés quotidiennement au niveau du cabinet du wali renseignent à juste titre que les problèmes des citoyens sont ignorés par les différents responsables hiérarchiques, qui n’arrivent pas à les prendre en charge, d’où l’ultime recours aux sit-in devant ledit cabinet pour se faire entendre. Par ailleurs et selon toujours nos sources, même les sorties de travail et d’inspection effectuées par le wali à travers les communes et autres cités donnent l’impression d’être des visites guidées, autrement dit certaines choses peuvent être cachées à ce dernier. De ce fait on ne pourrait en vouloir à un wali qui ne prendrait pas les bonnes décisions au moment opportun par rapport aux données qu’il a entre les mains. C’est dire que lors de sa dernière visite de jeudi dernier, qu’il a effectué au niveau du populeux quartier de Benchergui pour s’enquérir des avancements des travaux d’aménagement lancés il y a plusieurs semaines dans deux écoles primaires par les services de la commune , il n’a pas caché sa grosse colère en constatant que le chantier était à l’arrêt et il a fait savoir avons-nous appris que des sanctions seront prises à l’encontre des responsables concernés dans ce laisser-aller. En tous les cas, l’on saura que ces responsables vont être convoqués pour mercredi prochain au niveau du cabinet du wali , pour demander des comptes , situer les responsabilités et éventuellement prendre les sanctions qui s’imposent. En tout état de cause, ce n’est pas la première fois que le wali sort et se fâche, il le fait savoir par des réprimandes directes envers les responsables défaillants car ce genre de situations négatives ne peut être interprété que comme du laisser-aller et d’un laxisme condamnables, avait-il reconnu devant la presse et qu’il est décidé à prendre les mesures qui s’imposent et des décisions suivront après la réunion de mercredi. Les responsabilités de chacun seront établies, de manière indiscutable, les responsables fautifs seront relevés de leurs fonctions et d’autres prendront leurs places pour relancer les travaux, a-t-il encore souligné. Lors de sa sortie à la clinique de Daksi, Ouadah a appris que des salles de consultations et des bureaux sont affectés par des infiltrations d’eau provenant de la terrasse de l’établissement. Et de faire remarquer que, là aussi, il y a incontestablement du laxisme de la part des responsables et de donner à ces derniers un délai d’une semaine pour réparer les fuites, en lançant des travaux d’étanchéité.
Mâalem Abdelyakine


تومي قالت إن هذا الغلاف أولي
مشاريع “قسنطينة عاصمة للثقافة العربية” استهلكت 6 آلاف مليار


 
 كشفت وزيرة الثقافة، خليدة تومي، خلال تفقدها أمس لمشاريع “قسنطينة عاصمة للثقافة العربية”، أن “الميزانية الأولية التي استهلكتها المشاريع قيد الإنجاز وفي مختلف القطاعات، قد بلغت 6 آلاف مليار سنتيم”.
ورفعت الوزيرة، خلال جلسة عمل أشرفت عليها بمقر المجلس الشعبي الولائي في قسنطينة، من نسبة الفضاءات الثقافية التي ستسلم قبل الحفل الافتتاحي للتظاهرة بنسبة 10 بالمائة، حيث أكدت وبناء على تجربة تلمسان عاصمة للثقافة الإسلامية، أن 60 بالمائة من المشاريع ستجهز قبل الموعد، والتي أضافت لها مركزا لدراسة الموسيقى الأندلسية والمالوف، كان من المقرر أن ينجز خلال المخطط الخماسي القادم، والذي سيكون بمقر المجلس الشعبي الولائي القديم، متحدثة في نفس الوقت عن مناصب كثيرة ستخلق للشباب، بمعدل 50 وظيفة في المشروع الواحد من أصل 25 مشروعا يتم إنجازها حاليا.
وقالت الوزيرة إن اللقاء الذي سيحدد البرنامج النهائي العام للتظاهرة سيكون بعد إجراء الانتخابات الرئاسية وختم البرنامج المتنوع لكل دائرة، سيحضره كل الفنانين والمثقفين وممثلين عن المجتمع المدني.
وقالت تومي إن انطلاق عملية ترميم المدينة القديمة التي تندرج ضمن برنامج لإعادة الاعتبار لـ 74 مشروعا للترميم، لم يجسد منه إلا القليل، مرتبط بمدى تجاوب أصحاب المنازل التي تعد مساكنهم أملاكا مصنفة مع البرنامج، حيث أن الترميم سيخضع لدراسة مسبقة لبعض المنازل التي ستنطلق بها الأشغال، مع ضمان مبدأ حق الملكية



Meeting de Abdelmalek Sellal à Constantine

«Un quinquennat de passage de témoin à une nouvelle génération»

  • Publié le 29.03.2014 à 00:00, Par :
Le prochain mandat du président-candidat sera consacré à placer sur une rampe de lancement ceux parmi les nouvelles générations qui auront à assumer et assurer l’avenir de l’Algérie. C’est selon le directeur de campagne l’un des axes du prochain quinquennat d’Abdelaziz Bouteflika lequel à partir de Sétif avait fait l’annonce de la nécessité pour les «anciens » de passer la main au profit des jeunes. Pour l’ancien Premier ministre, plus rien ne s’oppose à ce passage de témoin eu égard à la formation et l’expertise incontestable acquises par les jeunes.
De notre correspondant à Constantine
A. Lemili

Toutefois cela ne saurait se faire sans le respect de ce qui constitue le socle de l’Etat-Nation à savoir l’islam, l’arabité et l’amazighité, des repères socio-historiques que le président sortant a su asseoir sans exclusive ni ostracisme avec de la compréhension, du tact et l’assentiment de l’ensemble des acteurs de la société. Pour cela, Sellal fera faire un saut dans le passé à l’assistance lui rappelant ce qu’était l’état du pays avant la venue de
Bouteflika et ce qu’il en est advenu quinze ans plus tard. Mais au-delà de la seule stabilité sociale, le directeur de campagne du président en exercice aura beau jeu de parler économie en énumérant non seulement le bond qualitatif enregistré par un pays exsangue en 1998, presqu’en voie de consommer une guerre civile qui ne disait pas son nom, hypothéqué et l’Algérie opulente d’aujourd’hui avec une résorption phénoménale de la dette extérieure, de ses intérêts, un développement tous azimuts matérialisé par une multiplication de projets sociaux, de réalisations inimaginables, une nation en bonne santé financière, l’emploi, des réserves monétaires rarement égalées….
Le premier représentant du candidat évoquera également le fléau de la corruption en insistant sur l’obligation pour les pouvoirs publics, les institutions élues, la société civile de la combattre et l’éradiquer même si l’œuvre est, ce n’est pas le seul apanage de l’Algérie, de longue haleine. «Nous y consacrerons notre volonté, nos forces et restons persuadés que nous y parviendrons, avec l’aide de tout le monde», soulignera-t-il.
La bureaucratie, cet autre cancer, sera cité comme l’un des grands chantiers dont le quinquennat 2009-2014 aura eu le dernier mot, Sellal rappelant là également le parcours du combattant et la masse de documents desquels était victime le citoyen, un citoyen enfin libéré mauvais cauchemar de toutes ces contraintes anachroniques. «La réduction de la ‘‘paperasse’’ pour l’établissement d’un simple document comme le certificat de nationalité», relève désormais de la réalité. Il n’en demeure pas moins aux yeux de l’orateur qu’il reste toujours possible d’aller plus loin en matière d’efficacité en facilitant au maximum les procédures.
S’agissant du sentiment d’oppression ou selon le jargon populaire la «hogra», le président-candidat s’engage à un vaste chantier de professionnalisation du secteur de la justice. Sellal conclura son discours par une allusion à ceux qui appellent au boycott de l’élection qui, en aucun cas, ne risqueront de démobiliser l’élan citoyen attendu le 17 avril prochain.
A. L.
 http://www.entv.dz/tvar/video/index.php?t=JT20H_31-03-2014


في رسالة مفتوحة وجهت للمسؤولة الأولى على قطاع الثقافة بالجزائر

مثقفون يدعون تومي إلى المحافظة على التراث اللامادي تحت شعار”التراث سيبقى والمناصب ستزول !”



وجهت الناشطة والإعلامية لويز ديميتراكي رفقة الكاتب الصحفي نظام عبدي رسالة إلى معالي وزيرة الثقافة خليدة تومي تحدثا فيها عن تهميش هذه الأخيرة لمشروع ”المركز الوطني لحفظ التراث اللامادي”.
بدت غير مهتمة على الرغم من وعودها الكثيرة حول الموضوع بعد أن قامت بتوقيع اتفاق مع منظمة اليونيسكو فيفري الماضي يتم بموجبه إنشاء مركز لحفظ التراث المادي الجزائري والإفريقي خصوصا في هذه الفترة التي تشهد طغيانا للتكنولوجيا، وتراجعا لحفظ هذا النوع من التراث.
وذكرت الإعلامية أنها لاحظت خلال تواجدها سنة 2003 باجتماع لليونيسكو النقاش الذي دار حول الغياب الحاد لآليات تحفظ هذا النوع من الكنوز الإنسانية في الجزائر خصوصا. كما تسأل الإعلامي نظام عبدي عن مدى تأثير توجهاته السياسية مؤخرا في تأجيل مشروع المركز الذي حاول التخطيط لإنشائه، وعبرت ديميتراكي عن أسفها لعدم الاهتمام بمشروع ”مقهى بارباس” الذي كان عليه أن يشمل كافة أرجاء الوطن وأن تعرض فقراته في جميع قاعات الجزائر، حيث يعد هذا البرنامج تحية وتكريما لفن الشعبي العريق، وعبرت الناشطة في رسالتها عن امتعاضها لغياب التقنيات المحددة، والمعروفة عالميا في حفظ ونقل التراث اللامادي وحصره في العروض المباشرة على خشبات المسارح الوطنية، وذكرت الرسالة تقنيات مستخدمة في كل العالم على غرار التدوين وضربت مثالا بكتاب فرنسيين ساهموا في جمع تلك المؤلفات والذين أوصلوا عراقة الموروث الجزائري إلى العالم كافة، فتم جمع الكثير من المعزوفات التي تعود إلى قرون ماضية بلغ عددها 6000 أغنية شعبية موثقة ومحفوظة نالت إعجاب الأكاديميين الموسيقيين حول العالم. واختتم الإعلاميان لويز ونظام رسالتهما المفتوحة بتذكير الوزيرة بوعودها لافتتاح المركز، والفائدة التي سيجنيها الأجيال من التعرف على تاريخ بلادهم وتنبيهها إلى أن التراث باق أما المناصب فزائلة.
حنان بوخلالة

قسنطينة عاصمة للثقافة العربية لعام 2015

تسخير 60 مليار د.ج لإنجاح الحدث

   
صرحت وزيرة الثقافة السيدة خليدة تومي بقسنطينة أنه تم تسخير غلاف مالي بقيمة 60 مليار د.ج لإنجاح حدث "قسنطينة عاصمة للثقافة العربية لعام 2015".
وأوضحت السيدة تومي خلال ندوة صحفية نشطتها في أعقاب زيارة العمل التي قامت بها إلى هذه الولاية أن إنجاز المشاريع التي تم منحها لقسنطينة في إطار التحضيرات الخاصة بهذه التظاهرة "الضخمة" (25 منشأة ثقافية جديدة و 74 مشروعا لترميم التراث إضافة إلى أشغال التحسين الحضري المزمعة عبر عديد الأحياء) تطلب استثمارا عموميا قدر ب 60 مليار د.ج.وفي هذا السياق أفادت السيدة تومي التي تحدثت مطولا عن "عظمة مدينة الجسور المعلقة" التي تعد "من بين أعتق ثلاث مدن بحوض البحر الأبيض المتوسط" بأن هذه التظاهرة الثقافية ستكون مفتوحة أمام جميع الدول بما فيها غير العربية والتي تتقاسم جزءا من التاريخ أو التراث مع الثقافة العربية. وبعد أن أعربت عن "رضاها" لنسبة تقدم مختلف الورشات التي تم إطلاقها في إطار هذه التظاهرة الثقافية أشارت إلى أن الهدف الذي تم ضبطه "هو استلام 60 بالمائة من المشاريع قبل افتتاح التظاهرة أي قبل أبريل من سنة 2015 فيما ستستلم ال40 بالمائة المتبقية خلال نفس السنة ".كما أكدت أنه تم احترام 95 بالمائة من الالتزامات المتخذة في إطار العقود التي تم التوقيع عليها في يناير المنصرم من طرف الإدارة ومكاتب الدراسات والمؤسسات المكلفة بالإنجاز فيما تشهد ال5 بالمائة المتبقية تأخرا طفيفا ب10 أيام وهو التأخر الناجم عن عراقيل موضوعية (نزع الملكية والإجراءات الإدارية) وهي في طريقها للحل .كما طمأنت السيدة تومي أصحاب الأملاك المصنفة والواقعة بالمدينة العتيقة بأن ممتلكاتهم التي ستخضع لأشغال ترميم ستعاد إليهم لكونها مكفولة في الدستور.وفيما يتعلق باعتماد الجانب المتعلق بتنشيط هذه التظاهرة كشفت الوزيرة عن أنه سيتم تنظيم اجتماع تشاوري مع مختلف المتدخلين (فنانون شخصيات ثقافية أدباء وأديبات) بعد الحملة الانتخابية من أجل ضبط البرنامج النهائي لهذه التظاهرة.
 
 
 
Faible impact durant ces cinq jours de campagne à Constantine

Les candidats peinent à remplir les salles

  • Publié le 30.03.2014 à 00:00, Par :
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

Les politiques enchaînent les meetings. Tout est permis pour attirer un auditoie qui continue de leur tourner le dos. Malgré tous les appels et messages pour un vote massif, une cohésion sociale, une union contre les dangers communs, une union pour un meilleur destin commun…, la population reste de marbre.
Les salles sont à moitié vides, bien que des efforts soient déployés pour les remplir.
Au cinquième jour de la campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril prochain, les Constantinois maintiennent leur flegme à l’égard des panneaux d’affichages implantés un peu partout et accueillant
maladroitement les portraits des candidats. Les futurs électeurs, à force d’avoir trop longtemps écouté les mêmes discours
politiques, parviennent, au grand dam des postulants, à le décortiquer sans peine, voire à le prédire. Tourisme, économie, unité nationale, renouveau, résorption du chômage, sécurité, amélioration du cadre de vie, éducation, santé, et pas même un flash pour la culture. Effectivement, ce sont les axes développés sommairement au cours des cinq premiers jours de cette campagne électorale. Que des promesses puisées dans le vécu du citoyen. Jouant la carte du lien social qu’il faut renforcer, voire recréer dans
certaines régions du pays, faute d’imagination ou, à défaut, d’un programme politique digne de ce nom, les discoureurs se rabattent sur des banalités et appellent les Algériens à s’unir contre tout et pour tout.
Comme si la crise que
traverse le pays tirait son origine d’une frêle émotion venant se substituer à la réalité du mal causé par les inégalités et l’absence de transparence dans la gestion des dossiers «comme la Sonatrach, Khalifa, autoroute Est-Ouest,..», appuie un professeur à l’université. Tandis que ceux qui ne parviennent pas à remplir une lignée de siège s’adonnent à des bains de
foule pour dissimuler leur
déconnexion avec la réalité.
«Bon sang, ils n’ont pas compris que le peuple désire une rupture catégorique avec ce système, dont la corruption dépasse les limites. On nous abrutit avec ces meetings rabâchés sans fondement logique sur lequel devra reposer la future République», commentera-t-il sur un autre ton.
«Les personnes âgées qui font la file devant des guichets interminables au niveau des postes ne cherchent qu’à engranger des dinars en plus leur permettant de vivre une retraite digne dans un pays riche par son sol et sa ressource humaine, mais pauvre par la notion obsolète de ses politiques dépassées par la donne du siècle», ajoutera-t-il encore. Et la plupart des citoyens aspirent à un changement progressif, mais radical.
Les discours politiques déversés, depuis le début de la campagne, le 23 mars dernier, semblent avoir perdu tout leur impact et n’atteignent plus leurs cibles.
Le processus de métamorphose de l’Algérie qui est promis dans tous les meetings et par tous les candidats, ne peut se concrétiser que par un véritable projet auquel adhérera le peuple par l’expression de son choix, choix qui doit être pris tel quel. Or, les candidats n’arrivent toujours pas à établir ce contact et ce rapport de confiance avec leur peuple, et le peuple leur
répond en boudant leurs meetings.
N. H.

روبورتاج

بوفاتح الهواري، المعروف باسم بن هزيل، ولمن لا يعرفه مغني وهراني برع وذاع صيته في سنوات الثمانينيات عندما كان الفن الأصيل في أوج عطائه، ولكن للأسف شهرته وسؤدده طمرا في قاع التهميش والنسيان العميقين... تحول اليوم إلى متسول وعاطل عن العمل، لا يجد حتى قوت يومه يسد به رمقه، استضفناه صباح أمس بمقر الجريدة ، وبدا لنا خائر القوى، شائب الشعر، ضعيف البنية، راضيا بقضاء الله وقدره، كان يتحدث إلينا وكله أسى وحزن على ماضيه الفني الضائع وحاضره المعيشي المزري ومستقبله الغامض والملتبس، مضيفا بأنه لم ينس تلك الأيام الملاح التي قضاها على الركح مع العديد من الفنانين الكبار على غرار الشاب خالد، حسني، فتحي، سيدي علي وحتى فرقة «راينا راي»، ولكنها للأسف يقول بن هزيل، تحولت إلى سراب سحيق وكابوس مخيف، قالها لنا وبصريح العبارة، «لو كنت أعلم أن مصيري سيتحول إلى متسول و»طلاب» في الشوارع، لكنت قد اخترت مهنة أو حرفة أخرى، تسترني، وتحفظ كرامتي، ولكن هذا قضاء الله وقدره، وأنا أشكر ربي على هذه النعمة التي أنعمني إياها... !؟؟، صراحة صدمنا بهذا التصريح المفاجئ والمدوي، كيف لا وحالته التي كان عليها، تدمي العين وتجرح الخاطر، ولكننا وجدناه صابرا، صامدا ومتفائلا بغد أفضل ومشرق، لاسيما بعد إقرار وزارة الثقافة مؤخرا لقانون الضمان الاجتماعي للفنانين، وهو الذي وصفه بجرعة أوكسجين، التي ستسمح له بالتنفس قليلا، ومجابهة الوضعية المعيشية المزرية التي يكابدها اليوم، غير أنه طالب في نفس المضمار، من القائمين بشؤون القطاع، بضرورة الاهتمام أكثر بهذه الشريحة التي استطاعت، أن تترك في الماضي القريب رصيدا فنيا طيب الذوق و رهيف السمع، ولكنها صارت اليوم نسيا منسيا، تصارع نوائب الدهر، وتجابه خطر الزوال والاضمحلال... ليبقى الفن الوهراني الأصيل والنظيف هو الخاسر في الأخير، ليحلّ محله «عفن غير وهراني»، كلماته مقرفة، وألحانه مزعجة ونشزة تكتسح الساحة الفنية وتدمر ما بناه فنانونا السابقين.

* الغيرة، الحسد  والوالد وراء فشلي
هواري بن هزيل، حاول في كل مرة، الحديث معنا عن مشواره الفني، علّ وعسى يشفع له ذلك، نسيان أوجاعه الداخلية التي كانت تحرقه كالنار في الهشيم، حيث عاد بنا إلى أول شريط غنائي أصدره في 1987، عن دار النشر «أورون فون» والتي تعامل معها كبار الفنانين الوهرانيين على غرار، العملاق بلاوي الهواري، المرحوم أحمد وهبي، معزوز بوعجاج، بارودي بخذة.... إلخ، والذي شهد نجاحا باهرا بشهادة الكثير من المطربين، الذين يعرفون جيدا هذا «الفنان المهمش»، والذي تغنى فيه عن الحب، الحياء، وكل الشمائل النقية العذبة، التي تجعل المستمع يتذوق ويستمتع بالأغنية الوهرانية الطربية البديعة، كما ذكرنا بقنبلته الفنية، التي اشتهر بها في نهاية الثمانينات، ألا وهي أغنية «أنا بغيت البيضا أنا بغيتها..» والتي أعادها في وقت لاحق المرحوم الشاب حسني ، وروى لنا هواري بن هزيل وبحرقة المصاعب التي لاقاها طيلة مشواره الفني، بسبب غيرة وحسد الكثير من المطربين، الذين لم يرق لهم، الصعود الصاروخي لهذا المطرب صاحب الحنجرة الذهبية، فضلا عن رفض واعتراض والده فكرة غناء ابنه ومطالبته له باختيار كل شيء عدا هذه الطريق، وهو الأمر الذي أثّر فيه بشكل كبير وجعله، يواجه صعوبات وعقبات حالت دون نجاحه في مشواره الفني، ليتيه بن هزيل بين شوارع وهران، يتسوّل في طرقاتها ويبيت في حماماتها وفنادقها القديمة المهترئة، وكأن وهران نسيته أو تناسته عن قصد أو غير قصد، ولم تعد تلك الأم الحنون التي تحتضن أبناءها الفنانين، وتجمع شملهم، ليختم قوله وعلامات الحسرة بادية على محياه...»بلهزيل يموت موتا بطيئا فانقذوه من الجحيم الذي يعانيه...» ليغادر مكتبنا وكله ألم، أوجاع وجراح... فمن ينقذ ابن الباهية وهران، من أسنان «قسورة التهميش والحقرة» الحادتين والقاطعتين يا ترى؟.

 

روبورتاج

المصور : لمرابط. م

بــقلـم :  قايدعمر هواري
يـــوم :   2014-04-01
من الغناء إلى التسول والمبيت في العراء... !
فنان الأغنية الوهرانية المُهَمّش هواري بلهزيل يفتح قلبه لـ»الجمهورية»:

بوفاتح الهواري، المعروف باسم بن هزيل، ولمن لا يعرفه مغني وهراني برع وذاع صيته في سنوات الثمانينيات عندما كان الفن الأصيل في أوج عطائه، ولكن للأسف شهرته وسؤدده طمرا في قاع التهميش والنسيان العميقين... تحول اليوم إلى متسول وعاطل عن العمل، لا يجد حتى قوت يومه يسد به رمقه، استضفناه صباح أمس بمقر الجريدة ، وبدا لنا خائر القوى، شائب الشعر، ضعيف البنية، راضيا بقضاء الله وقدره، كان يتحدث إلينا وكله أسى وحزن على ماضيه الفني الضائع وحاضره المعيشي المزري ومستقبله الغامض والملتبس، مضيفا بأنه لم ينس تلك الأيام الملاح التي قضاها على الركح مع العديد من الفنانين الكبار على غرار الشاب خالد، حسني، فتحي، سيدي علي وحتى فرقة «راينا راي»، ولكنها للأسف يقول بن هزيل، تحولت إلى سراب سحيق وكابوس مخيف، قالها لنا وبصريح العبارة، «لو كنت أعلم أن مصيري سيتحول إلى متسول و»طلاب» في الشوارع، لكنت قد اخترت مهنة أو حرفة أخرى، تسترني، وتحفظ كرامتي، ولكن هذا قضاء الله وقدره، وأنا أشكر ربي على هذه النعمة التي أنعمني إياها... !؟؟، صراحة صدمنا بهذا التصريح المفاجئ والمدوي، كيف لا وحالته التي كان عليها، تدمي العين وتجرح الخاطر، ولكننا وجدناه صابرا، صامدا ومتفائلا بغد أفضل ومشرق، لاسيما بعد إقرار وزارة الثقافة مؤخرا لقانون الضمان الاجتماعي للفنانين، وهو الذي وصفه بجرعة أوكسجين، التي ستسمح له بالتنفس قليلا، ومجابهة الوضعية المعيشية المزرية التي يكابدها اليوم، غير أنه طالب في نفس المضمار، من القائمين بشؤون القطاع، بضرورة الاهتمام أكثر بهذه الشريحة التي استطاعت، أن تترك في الماضي القريب رصيدا فنيا طيب الذوق و رهيف السمع، ولكنها صارت اليوم نسيا منسيا، تصارع نوائب الدهر، وتجابه خطر الزوال والاضمحلال... ليبقى الفن الوهراني الأصيل والنظيف هو الخاسر في الأخير، ليحلّ محله «عفن غير وهراني»، كلماته مقرفة، وألحانه مزعجة ونشزة تكتسح الساحة الفنية وتدمر ما بناه فنانونا السابقين.

* الغيرة، الحسد  والوالد وراء فشلي
هواري بن هزيل، حاول في كل مرة، الحديث معنا عن مشواره الفني، علّ وعسى يشفع له ذلك، نسيان أوجاعه الداخلية التي كانت تحرقه كالنار في الهشيم، حيث عاد بنا إلى أول شريط غنائي أصدره في 1987، عن دار النشر «أورون فون» والتي تعامل معها كبار الفنانين الوهرانيين على غرار، العملاق بلاوي الهواري، المرحوم أحمد وهبي، معزوز بوعجاج، بارودي بخذة.... إلخ، والذي شهد نجاحا باهرا بشهادة الكثير من المطربين، الذين يعرفون جيدا هذا «الفنان المهمش»، والذي تغنى فيه عن الحب، الحياء، وكل الشمائل النقية العذبة، التي تجعل المستمع يتذوق ويستمتع بالأغنية الوهرانية الطربية البديعة، كما ذكرنا بقنبلته الفنية، التي اشتهر بها في نهاية الثمانينات، ألا وهي أغنية «أنا بغيت البيضا أنا بغيتها..» والتي أعادها في وقت لاحق المرحوم الشاب حسني ، وروى لنا هواري بن هزيل وبحرقة المصاعب التي لاقاها طيلة مشواره الفني، بسبب غيرة وحسد الكثير من المطربين، الذين لم يرق لهم، الصعود الصاروخي لهذا المطرب صاحب الحنجرة الذهبية، فضلا عن رفض واعتراض والده فكرة غناء ابنه ومطالبته له باختيار كل شيء عدا هذه الطريق، وهو الأمر الذي أثّر فيه بشكل كبير وجعله، يواجه صعوبات وعقبات حالت دون نجاحه في مشواره الفني، ليتيه بن هزيل بين شوارع وهران، يتسوّل في طرقاتها ويبيت في حماماتها وفنادقها القديمة المهترئة، وكأن وهران نسيته أو تناسته عن قصد أو غير قصد، ولم تعد تلك الأم الحنون التي تحتضن أبناءها الفنانين، وتجمع شملهم، ليختم قوله وعلامات الحسرة بادية على محياه...»بلهزيل يموت موتا بطيئا فانقذوه من الجحيم الذي يعانيه...» ليغادر مكتبنا وكله ألم، أوجاع وجراح... فمن ينقذ ابن الباهية وهران، من أسنان «قسورة التهميش والحقرة» الحادتين والقاطعتين يا ترى؟.
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Adieu culture, bonjour zorna

  • Publié le 27.03.2014 à 00:01, Par :latribune
En ces temps où le discours politique écrase tout sur son passage
Par Mohamed Rahmani

En ces temps où le discours politique écrase tout sur son passage, les quelques ilots dédiés à la culture et qui avaient résisté contre vents et marées, ont été confisqués et envahis. À Annaba par exemple, le théâtre qui avait quelque peu retrouvé des couleurs avec ce festival féminin qui avait stimulé acteurs et créateurs, est depuis quelques jours interdit d’accès à la culture. Les planches qui vibraient et résonnaient sous les pas et les voix des interprètes, sont foulées par des politiciens au verbe facile tissant des textes où la démagogie et le populisme cohabitent avec le clientélisme et le favoritisme devenus une ligne de conduite. Dans les discours développés par les uns et les autres qui se succèdent sur ces planches malmenées, rares sont ceux qui tirent leurs discours de référents culturels pour ne serait-ce que donner matière à réfléchir, à rechercher, à aller vers ce référent, à en saisir les différentes acceptations et donc se plonger dans le monde de la culture. On ne demande pas aux politiques de construire leur discours uniquement et exclusivement sur les problématiques culturelles. On sait que la culture n’est pas le thème rassembleur par excellence. On le déplore, car il aurait pu l’être, relativement, si, justement, ces politiques avaient donné à la culture la place et la valeur qu’elle mérite. Mais, comme le dit si bien un proverbe arabe, celui qui ne possède pas une chose ne peut la donner.
Et en fait de culture, la classe politique ne s’embarrasse pas trop pour tirer vers le bas une assistance constituée d’inconditionnels qui sont là pour tout applaudir; un conditionnement qui assoit un autre type de rapport appelé, à tort ou à raison, «culte» de la personnalité. Dans le radical de ce dernier terme, il y a comme un soupçon de culture, mais ce soupçon est dévoyé. Il est complètement encadré, si bien que l’individu est effacé, atomisé, pour se fondre dans le groupe, la masse. Et l’on assiste alors à ces manifestations culturelles, «cultuelles», dirions-nous, à la gloire du chef. La «tabla et la zorna» font des siennes pour ratisser large. Une méthode infaillible pour ravaler Dame Culture à ce rang, la première étant basée sur des soubassements où l’esprit grégaire est
suscité, voire encouragé, la seconde demande un raffinement, une élévation, que ces politiciens ne peuvent avoir. Cet esprit grégaire qui a fait tant de mal par le passé, on en use et on en abuse aujourd’hui pour en finir avec ce qui reste d’une culture malmenée, maltraitée, exclue et déportée. Adieu donc culture, bonjour tabla.
La déculturation est en marche, mais celle-ci n’a rien à voir avec ce qu’on appelle acculturation ou assimilation, c’est la perte pure et simple d’une culture pour laisser place au vide, au chaos. Le véritable danger est là.

M. R.



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