الجمعة، مارس 31

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حياتي

السيد : مراد جغري
نادي اللقاء الثقافي
نهج قدور بومدوس- قسنطينة –
الجزائر


Mobil : 0021371.22.93.58




إلى السيد : عمرو دوارة
مدير المهرجان الخامس للمسرح العربي

– القاهرة – مصر
الموضوع : السيرة الذاتية




* من مواليد 03 ماي 1967 بقسنطينة – الجزائر .
* خريج المعهد الوطني للتكوين العالي لإطارات الشباب .
- فرع فنون درامية -
* الوظيفة : مشرف على جانب التنشيط بمركز إعلام وتنشيط الشباب قسنطينة
* مدير إداري لجريدة اللقاء التي تصدر عن مديرية الشباب والرياضة
* مربي مختص للشباب
* رئيس جمعية نادي اللقاء الثقافي .
* منشط تلفزيوني متعاقد
* منشط إذاعي متعاقد
* تجربة في مجال التمثيل والإخراج المسرحي والتلفزيوني






السيرة الفنية
في مجال المسرح :

أهم الأعمال المسرحية :

* المشاركة في مسرحية البعد السابع تأليف وإخراج عمار سيمود
المتحصلة على عدة جوائز أهمها :
- أحسن عرض متكامل في المهرجان الدولي تونس
- القناع الذهبي في المهرجان الدولي الجزائر
- أحسن إبداع مسرحي
- أحسن بحث مسرحي
* مسرحية قرص الشمس تأليف الكاتب فرحان بلبل وإخراج مراد جغري عن مسرحية القرى تصعد للقمر
* مسرحية عملية نوح تأليف الكاتب المصري علي سالم وإخراج المخرج العراقي فارس الماشطة
* مسرحية الصرخة الصامتة تأليف عمار سيمود إخراج مراد جغري
* بطولة مطلقة لمسرحية ليلى مع مجنون تأليف عبد القادر علولة عن مذكرات عزيز نسين إخراج كريم بودشيش
* أوبيريت المحاكمة نص مراد جغري إخراج كريم بودشيش




في مجال التلفزيون :

أهم البرامج التلفزيونية :

* إعداد وتقديم برنامج تلفزيوني موعد مع الذاكرة إخراج
المخرج حسين ناصف
*إعداد وتقديم برنامج تلفزيوني بعنوان ذكرى وعبرة إخراج
المخرج محمد ماندي
* تقديم برنامج تلفزيوني بعنوان وقال الشهيد إخراج
المخرج محمد عياط
*تنشيط برنامج ألعاب على الشاطيء إخراج
المخرج علي عيساوي
* تقديم حصة تلفزيونية بعنوان ليالي الجزائر بولاية جيجل
* ضيف العديد من البرامج التلفزيونية الخاصة بعالم الشباب والثقافة

أهم الأعمال الفنية التلفزيونية :

* المشاركة في فيلم حورية سنة 1991
* بطولة مطلقة لمسلسل تلفزيوني بعنوان إبن المقاول تأليف الكاتبة نادية درابلية وإخراج المخرج التلفزيوني محمد صغير حريز سنة 2005





في مجال الإذاعة :

أهم الأعمال الإذاعية :

* إعداد وتقديم برنامج إذاعي بعنوان موعد مع الشباب
* إعداد وتقديم برنامج إذاعي بعنوان ملفات ثقافية
* مناقشات مفتوحة حول عالم الشباب والثقافة



E- MAIL:MOROBOCH147@ yahoo.FR

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الجمعة، مارس 24

harbi filali


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Bien qu’elles ne soient qu’une dizaine pour près de 10 000 habitants

Bien qu’elles ne soient qu’une dizaine pour près de 10 000 habitants
Les librairies de Bouira boudées
Jeudi 23 mars 2006
Par
Nacer Haniche
Dans la ville de Bouira, on dénombre moins de dix librairies pour une population de près de cent mille habitants. Malgré leur nombre réduit, ces antres du livre n’arrivent pas à drainer la foule. Elles ne retiennent pas l’attention du passant. Aussi sont-elles dans l’incapacité de socialiser le livre, et encore moins de susciter une tradition de lecture au sein du public.Mais il faut cependant signaler que ces librairies ne font rien pour être de véritables librairies. Elles sont tout juste des commerces. La vocation commerciale a pris le dessus sur le rôle culturel et la diffusion du savoir dans la société que doivent jouer ces quelques librairies. En effet, certains établissements, dont l’enseigne mentionne l’activité de la vente de livre dans les différentes disciplines, se sont orientés ces dernières années vers la vente des articles scolaires, de papeterie ou d’équipements de bureau. D’autres, rares, ont maintenu leur activité originelle, mais en y introduisant le livre de grande consommation. Des places sont aménagées pour la vente de livres scolaires et parascolaires, en plus de l’étal pour la vente des journaux. Selon un libraire que nous avons rencontré, ces deux activités attirent quelque, fois des clients en quête de romans de littérature ou de manuels scientifiques ou de culture générale. D’après un employé de la librairie de la place des martyrs à Bouira, depuis l’ouverture de l’annexe universitaire, un engouement est enregistré, notamment auprès des étudiants. Ainsi les manuels des sciences juridiques, les dictionnaires, les atlas et les livres de religion sont en tête des ventes, à côté des romans de littérature française et des livres de cuisine. En revanche, ceux qui traitent de l’histoire, de l’économie, de politique ou de la médecine n’arrivent pas à être écoulés, en raison de leur prix excessif pour les lecteurs et aussi à cause du manque d’intérêt affiché par les clients pour ces domaines. Par ailleurs, l’avènement de l’Internet et des CD-ROM a détourné de nombreux lecteurs qui boudent maintenant les librairies. D’autant plus que ces dernières ne sont souvent pas bien approvisionnées en livres intéressants. Pour le même employé, la période faste de leur activité se limite aux premiers mois de la rentrée scolaire, les rayonnages des manuels scolaires sont quelque peu pris d’assaut par les élèves et les parents à la recherche des nouvelles éditions en livres scolaires de cours, d’exercices ou annales pour les bacheliers. Pour ce qui concerne la production culturelle, notre interlocuteur a ajouté que la majorité des titres qui lui sont livrés par les distributeurs ou par des écrivains publiant à compte d’auteur sont liés à la littérature ou à la poésie. Ceux qui se vendent le mieux sont les livres relatifs à la langue et à la culture amazighes.Pour faire face à cette situation, certains libraires pensent que les organismes publics devraient multiplier les foires, Salons et expositions-ventes de livres, avec la participation des établissements implantés dans la wilaya de Bouira. Cela permettra, selon eux, une meilleure diffusion du livre. Mais c’est aux parents et à l’école que revient la charge d’inculquer le besoin et l’envie de lire, donc d’acheter le livre.
N. H.

dossier

Dernier maillon d’une filière devenue commerciale
La librairie, un commercepour une marchandise appelée livre
Jeudi 23 mars 2006
Par
Hassen Gherab
La librairie est pour le livre ce qu’est la scène pour une pièce théâtrale, un écran pour un film… ou un présentoir pour produits de consommation. Cette dernière image est celle du livre quand il est rabaissé au rang de vulgaire marchandise. C’est aussi l’image de nos librairies qui sont, dans leur majorité, plus proches du présentoir que de la scène ou de l’écran. Il est vrai qu’il y a des éditions nationales, privées et publiques, produisant de modestes fournées -on est encore loin des productions qui nous vaudraient une Rentrée littéraire- ne demandant qu’à être écoulées. Il y a aussi des importateurs qui, eux, ont des approvisionnements bien plus importants, en quantité s’entend.Pourtant, sauf à l’occasion de quelque vente-dédicace pour laquelle auteur, éditeur et libraire font jouer leurs relations et battraient le rappel de tous les copains, les librairies demeurent des espaces désespérément vides, ou presque. Les raisons ? Elles sont multiples, mais ont toutes la même origine : le statut et la place du livre au sein de la société et du système. Déjà, bien avant la scolarité, à l’âge de tous les apprentissages, les parents ne cultivent pas l’envie de lire chez leurs enfants, envie que, du reste, eux-mêmes n’ont plus. La suite ne sera pas meilleure. La politique du livre, ou plutôt son absence, a eu pour conséquence la disqualification du livre à tous les niveaux, en premier lieu à l’école d’où il a été exclu. Le désengagement, du jour au lendemain, de l’Etat a débouché sur une déstructuration du pseudo marché du livre et de la filière éditoriale. Le refus des aides, soutiens et mesures incitatives à ce secteur alors que d’autres en bénéficient largement, a ouvert la voie à tous les investisseurs, au sens commercial du terme. Ainsi, le livre est dépouillé de sa valeur spirituelle, éducative, culturelle… pour se trouver affublé d’une nouvelle valeur, celle marchande. Il devient une vulgaire marchandise qu’on négocie, au plus bas cours, pour la vendre au prix fort. C’est le règne des importateurs qui achètent «les hirondelles» (retour d’édition) au pilori (cimetière des livres) et les queues d’édition (livres de moindre qualité, destinés à l’exportation), à bas prix, pour les revendre, après paiement des taxes douanières, avec une confortable marge bénéficiaire. Au final, le livre arrive, avec un prix assommant à la librairie, d’autant qu’elle aussi a dû prendre son petit bénéfice. Face à cette concurrence, les éditeurs n’ont guère d’autre choix que de miser sur des valeurs sûres. Les nouveaux talents sont obligés de publier à compte d’auteur et de démarcher les libraires pour des dépôts-ventes. Comme l’édition, la librairie est devenue, par la force des choses, un commerce vendant une marchandise appelée livre.
H. G.
Une lumière sous l’éteignoir
Jeudi 23 mars 2006
Par
Hassen Gherab
En 1878, soit 128 ans avant notre ère de haute technologie, Victor Hugo, s’exprimant à l’ouverture du Congrès littéraire international, avait déclaré : «Le livre, produit de l’imprimerie, appartient à l’industrie et détermine, sous toutes ses formes, un vaste mouvement commercial ; il se vend et s’achète ; il est une propriété, valeur créée et non acquise, richesse ajoutée par l’écrivain à la richesse nationale et, certes, à tous les points de vue, la plus incontestable des propriétés […]. La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout ; enseignez, montrez, démontrez ; multipliez les écoles ; les écoles sont les points lumineux de la civilisation.»On l’écouta alors. Et le résultat sera le rayonnement civilisationnel prédit par le penseur philosophe. Hélas, les temps modernes, mettant à contribution l’amnésie collective, amputeront la recommandation pour ne garder que l’idée du livre qui se vend et s’achète, l’argument d’un monde régi par la loi de l’offre et de la demande, du coût et du bénéfice. L’Algérie, s’ouvrant à ce monde, ne tardera pas à se mettre au diapason.Dès lors, le livre devient une marchandise qui, au même titre que toute autre marchandise, sera soumise aux lois de la commercialité. Ainsi, tous les segments de la filière éditoriale intègrent la valeur marchande. Le dernier maillon, la libraire, n’aura d’autre choix que de s’y plier. Les librairies deviennent des commerces qui ne voient dans le livre qu’un produit à écouler. Le meilleur livre sera donc celui qui se vendra le mieux, le best-seller.Evidemment, les libraires, les vrais, sont, après les lecteurs, les premiers à souffrir ce martyre qui les a fait bourreaux de leur propre métier, leur raison d’être. Ils ne cessent de le clamer sur tous les toits et de demander qui des responsables voudrait bien, non plus les écouter, mais faire un peu de ménage dans la filière et quelque chose pour redonner au livre son statut, sa place et sa valeur, tel que défini, il y a 128 ans. Ils demandent aux pouvoirs publics de rendre à la librairie son rôle de vitrine du livre et d’exonérer ce dernier «des différentes taxes, particulièrement la taxe douanière, parce que taxer un livre, c’est comme dire aux gens : Ne lisez pas !» dira à juste titre un libraire.
H. G

Dernier maillon d’une filière devenue commerciale
La librairie, un commercepour une marchandise appelée livre
Jeudi 23 mars 2006
Par
Hassen Gherab
La librairie est pour le livre ce qu’est la scène pour une pièce théâtrale, un écran pour un film… ou un présentoir pour produits de consommation. Cette dernière image est celle du livre quand il est rabaissé au rang de vulgaire marchandise. C’est aussi l’image de nos librairies qui sont, dans leur majorité, plus proches du présentoir que de la scène ou de l’écran. Il est vrai qu’il y a des éditions nationales, privées et publiques, produisant de modestes fournées -on est encore loin des productions qui nous vaudraient une Rentrée littéraire- ne demandant qu’à être écoulées. Il y a aussi des importateurs qui, eux, ont des approvisionnements bien plus importants, en quantité s’entend.Pourtant, sauf à l’occasion de quelque vente-dédicace pour laquelle auteur, éditeur et libraire font jouer leurs relations et battraient le rappel de tous les copains, les librairies demeurent des espaces désespérément vides, ou presque. Les raisons ? Elles sont multiples, mais ont toutes la même origine : le statut et la place du livre au sein de la société et du système. Déjà, bien avant la scolarité, à l’âge de tous les apprentissages, les parents ne cultivent pas l’envie de lire chez leurs enfants, envie que, du reste, eux-mêmes n’ont plus. La suite ne sera pas meilleure. La politique du livre, ou plutôt son absence, a eu pour conséquence la disqualification du livre à tous les niveaux, en premier lieu à l’école d’où il a été exclu. Le désengagement, du jour au lendemain, de l’Etat a débouché sur une déstructuration du pseudo marché du livre et de la filière éditoriale. Le refus des aides, soutiens et mesures incitatives à ce secteur alors que d’autres en bénéficient largement, a ouvert la voie à tous les investisseurs, au sens commercial du terme. Ainsi, le livre est dépouillé de sa valeur spirituelle, éducative, culturelle… pour se trouver affublé d’une nouvelle valeur, celle marchande. Il devient une vulgaire marchandise qu’on négocie, au plus bas cours, pour la vendre au prix fort. C’est le règne des importateurs qui achètent «les hirondelles» (retour d’édition) au pilori (cimetière des livres) et les queues d’édition (livres de moindre qualité, destinés à l’exportation), à bas prix, pour les revendre, après paiement des taxes douanières, avec une confortable marge bénéficiaire. Au final, le livre arrive, avec un prix assommant à la librairie, d’autant qu’elle aussi a dû prendre son petit bénéfice. Face à cette concurrence, les éditeurs n’ont guère d’autre choix que de miser sur des valeurs sûres. Les nouveaux talents sont obligés de publier à compte d’auteur et de démarcher les libraires pour des dépôts-ventes. Comme l’édition, la librairie est devenue, par la force des choses, un commerce vendant une marchandise appelée livre.
H. G

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Le livre, prototype unique
Jeudi 23 mars 2006
Par
Abdou B.
On a beaucoup écrit et parlé de la fonction sociale et culturelle du livre, surtout depuis l’avènement de nouvelles technologies d’impression, de l’Internet et de toutes les formes de reproduction et de piratage qui affectent le livre et, à un moment donné, la multiplication des chaînes de TV. Celles-ci, pensait-on, détourneraient les gens de la lecture au profit de programmes aussitôt consommés, aussitôt oubliés, selon le nombre d’heures consacrées au petit écran, selon les pays et les catégories socioprofessionnelles. Or, l’industrie du livre, car il s’agit bel et bien d’une industrie dans les pays où le système éducatif, de la crèche jusqu’à la fin des études universitaires, et les ambitions culturelles reposent sur l’écrit et sur les espaces publics et privés, où le livre pour tous est disponible.La librairie de quartier, les grandes surfaces, les grands groupes souvent mondialisés, les bibliothèques à travers tout le pays et les bouquinistes constituent des repères, des lieux de connaissance et des passages obligés pour le lycéen, l’étudiant, le chercheur et les amoureux de la lecture et de la découverte. La caractéristique singulière des bouquinistes, eux-mêmes défenseurs artisanaux du livre et de la lecture, est qu’ils ajoutent un «supplément d’âme», une dose de convivialité complice qui permet l’achat et la vente d’œuvres hors commerce, parallèlement au gigantisme des énormes centrales de vente de l’écrit, dans tous les genres et des grands Salons où se croisent l’éditeur, l’écrivain, le lecteur, le responsable politique, le manager, le grossiste et l’expert en communication, etc.Avant d’arriver sur l’étal du bouquiniste, le livre aura connu moult aventures qui auront fait intervenir des regroupements de firmes, l’étude minutieuse et chiffrée de l’impression et de la diffusion, de l’infographie, des structures minimalistes qui sous-traitent toutes les opérations menant du manuscrit jusqu’au lecteur. Le manuscrit original peut avoir plusieurs vies et une foule de compagnons. Un livre qui rencontre un succès mesurable aux rentrées financières peut se transformer en un grand film avec une grande musique : les œuvres de Victor Hugo, Tolstoï, Alexandre Dumas, Forrest Gump (près de 2 millions d’exemplaires du roman vendus après la sortie du film, alors qu’il ne s’était vendu, lors de sa publication, qu’à 9 000 exemplaires…) L’interaction et la rentabilité des industries culturelles ne sont plus à démontrer depuis des décennies et toutes les synergies sont déployées, partout dans le monde, pour susciter et satisfaire des demandes pour les marchés interne et externe. Mais que manque-t-il à l’Algérie pour que le livre soit aussi disponible que le pain, attractif, accessible financièrement pour remplir toutes les fonctions qui sont les siennes dans le monde moderne ? En premier lieu, l’élaboration d’une ambitieuse politique du livre, de son impression, de sa traduction, de sa distribution, de la capitale aux coins les plus reculés, en passant par les réseaux traditionnels jusqu’aux bouquinistes, est la condition absolue. Cette politique peut, si la volonté existe, naître rapidement après un vaste débat démocratique entre les pouvoirs publics (culture, finances, collectivités locales, douanes, droits d’auteur) et les professions dont le livre est une passion (éditeurs, écrivains, bouquinistes, libraires, traducteurs, grandes surfaces, associations d’élèves et de lecteurs, etc.) L’émergence d’un centre algérien du livre donnerait l’instrument réglementaire, régulateur et gestionnaire des aides publiques destinées au livre, à la lecture, à la diffusion, etc. En un mot, il faudrait, tant qu’il y a des hydrocarbures, une industrie intégrée et fédératrice d’une somme de métiers, d’intérêts au service du livre, un prototype à chaque fois unique.
A. B

Fatiha Soal, présidente de l’Association des libraires algériens, déclare :
«Les libraires doivent accéder aux marchés institutionnalisés»
Le libraire est encore considéré en Algérie comme le maillon faible du circuit du livre. Alors qu’il doit assurer un rôle de médiateur entre l’auteur et le lectorat, le libraire n’assure, pour le moment, qu’une fonction purement commerciale. Dans cet entretien, la présidente de l’Association des libraires algériens, Fatiha Soal, revient sur les difficultés que rencontrent les libraires dans leur métier, et propose des solutions pour la revalorisation de la librairie dans notre société afin qu’elle puisse assumer son rôle d’acteur culturel de premier plan
Jeudi 23 mars 2006
La Tribune : Quelle est la véritable place de la librairie dans le marché de l’édition ?
Fatiha Soal : La librairie est un maillon important de la chaîne du livre et est profondément ancrée dans la société. C’est une vitrine de tout ce qui s’édite ici ou ailleurs. A travers ce lieu, le libraire assume le rôle de médiateur qui établit le lien entre l’auteur, le livre et le lecteur. Il oriente également le lecteur dans ses choix de lecture. Bref, le libraire a un rôle culturel, intellectuel, commercial et social à assurer.
Ce rôle est-il entièrement assumé par les libraires algériens ?Malheureusement, non. La librairie est considérée, dans notre société culturelle, comme le maillon faible du circuit du livre. Les librairies sont plus considérées comme des espèces de points de vente que comme de véritables librairies. Le souci actuel de tout libraire est de revaloriser son image pour pouvoir assumer son véritable rôle.
D’où la création de l’Association des libraires algériens…En effet. C’est une association à vocation nationale qui représente tous les libraires répartis sur le territoire national. Son but est d’encourager les libraires à s’unir pour changer l’image de la librairie dans le circuit du livre et ce, en développant le réseau libraire, lui donner des outils modernes de gestion, former des libraires à l’étranger et enfin, en organisant, chaque année, un séminaire de formation avec l’intervention de spécialistes étrangers. Il faut que la librairie algérienne retrouve son cachet professionnel et fasse en sorte que le livre soit disponible non seulement ici, dans la capitale, mais dans tous les réseaux qui puissent exister.
Vous voulez donc que le libraire s’implique davantage…Absolument. Il est important que le libraire participe aux différents Salons de livres, qu’ils soient nationaux ou internationaux. Actuellement, notre association est membre de la commission d’organisation du Salon international du livre d’Alger. Nous avons créé le prix du libraire, que nous décernons, chaque année,aux hommes de lettres qui ont marqué, par leur présence et œuvres, les librairies. Nous avons jusqu’à présent décerné ce prix à Yasmina Khadra, Djamel Amrani, et le dernier à Maysa Bay. Ce prix est en fait une reconnaissance, une gratification donnée par la librairie.
Que proposez-vous comme solutions pour l’épanouissement des librairies algériennes ?Tout d’abord, il faudrait que nos partenaires, éditeurs, importateurs et institutions travaillent davantage avec les libraires, qu’ils prennent conscience de leur statut particulier, leur donnent plus de liberté dans leurs choix de livres, les aident à survivre en faisant baisser les prix d’achat...
C’est-à-dire ?Les libraires n’importent pas directement de l’étranger. Ils s’approvisionnent auprès des éditeurs comme premier fournisseur puis, auprès des importateurs et distributeurs. 80% de ces livres sont importés, achetés soit en dollars auprès des pays arabes, soit en euros auprès des pays francophones. Le problème qui se pose à ce niveau est d’ordre qualitatif et financier. Tout d’abord, le libraire se voit imposer les choix des importateurs et distributeurs. Il remplit son stock en fonction de ce qu’il trouve sur le marché national. Or, le libraire doit être plus offensif pour avoir un poids sur la demande. Pour cela, la seule solution qui s’offre à lui est de faire des commandes spéciales et ponctuelles auprès de ses fournisseurs. Ces commandes doivent être également groupées via les importateurs. Ce qui permettra de baisser les prix.
Vous avez également un grand problème de distribution...Il est vrai que certains ouvrages, spécialisés notamment, ne sont pas disponibles dans certaines librairies. Je pense que la création de centres d’achat peut régler le problème de la circulation du livre, même si le marché de l’édition n’est pas encore assez «mûr» pour cela. La loi des finances a élevé le capital social des entreprises d’importations à deux milliards de centimes. Ce qui est énorme pour le libraire. Par ailleurs, je crois que le libraire doit accéder aux marchés institutionnalisés comme les établissements scolaires et les bibliothèques, pour développer ses propres créneaux. Il n’est pas «normal» que les éditeurs approvisionnent directement ces institutions, sans passer par les librairies. Le livre doit suivre son circuit naturel. Nous avons soumis cette demande au niveau des institutions, dont le ministère de la Culture, pour l’élaboration d’un avant-projet de loi sur le livre et la lecture.
Les libraires se plaignaient, il y a quelques années, de la rareté des lecteurs acheteurs. Est-ce toujours le cas ?Je pense que la librairie est un indicateur à travers lequel on peut mesurer la santé culturelle d’un pays. Il est vrai qu’il y a eu une crise au niveau des librairies par rapport aux bouleversements politiques et écon miques survenus en Algérie, mettant tout le monde en veilleuse. Mais depuis les années 2000, il y a eu du renouveau dans tous les secteurs culturels et artistiques qui a entraîné, entre autres, la réorganisation des Salons du livre et l’élargissement des créneaux de la production, de l’écriture et de la circulation du livre. La librairie est évidemment touchée par ce renouveau. Actuellement, on parle d’une centaine de librairies qui ont été créées ainsi qu’un bon nombre de points de vente de livres à travers le territoire national. Sans oublier le marché informel, bien qu’il ne soit pas très important encore.
F. B

Sétif, la librairie est orientée vers la valeur marchande
Quand le bouquiniste assure la mission du libraire
Jeudi 23 mars 2006
Par
Abdelhalim Benyelles
A Sétif, malgré le nombre considérable de librairies, la tendance reste orientée vers la rente commerciale. Le rapport entretenu avec le livre reste défini par l’aspect financier du métier, dont la vocation première a cédé le pas aux lois économiques, avec la disparition du dernier libraire vers la fin des années 1980, Felous, un homme qui a assumé sa mission au service de la classe intellectuelle durant toute la période post-coloniale. Les animateurs du ciné-club, les hommes de théâtre, les lecteurs de l’ancienne génération, comme on dit, en témoignent.En l’absence de véritable libraire, un bouquiniste offre au public un espace culturel diversifié, où les lecteurs de différentes tranches d’âge et de différentes catégories trouvent avant tout un lieu de convivialité qui répond à leurs goûts et besoins. Le contrat est ainsi établi, parfois malgré la flexibilité de la durée, liée au facteur de disponibilité du livre. Car ailleurs, l’ouvrage s’il est disponible, reste inaccessible, témoignent certains lecteurs. Un tour en ville donne à voir une offre plutôt quantitative du livre parascolaire, religieux ou spécialisé. «Les librairesactuels se substituent à la liberté du lecteur», ce qui est selon le bouquiniste de Sétif, «un véritable hold-up», dans un environnement déjà fragilisé par la passivité des intervenants dans ce domaine. Notre interlocuteur reconnaît à cet égard l’exemple de l’émission de Bernard Pivot en France, dans la vulgarisation de l’écrit et l’orientation du lecteur. Cet écart est aussi imputé aux maisons d’édition, situées loin de la demande du lectorat. Même si ce dernier est présenté comme assez difficile de par son comportement car, dit-on, il juge un produit avant de le connaître. Une étudiante justifie par exemple la difficulté de lire Yasmina Khadra par le contenu de cette forme de littérature dite de l’urgence, une écriture encore méconnue dans le cercle estudiantin. Cette écriture de la douleur, dira-t-elle soutenue par d’autres étudiants, mériterait un support pédagogique initié par les professionnels du livre.Dès lors, il apparaît que le monde du livre à Sétif obéit à la loi du marché, dictée par la politique de la maison d’édition qui, outre cela, n’arrive pas à répondre aux besoins du lecteur par l’entremise du libraire mais a fini par rehausser la mission du bouquiniste dans une conjoncture économique particulière. C’est ainsi que ce cas de figure rejoint celui de la fripe, en ce qu’il représente comme signes de décadence du pouvoir d’achat de la population, selon notre interlocuteur.Si, pour les autres libraires les rapports qu’ils entreprennent avec les maisons d’édition restent basés sur le profit financier en dehors de l’aspect qualitatif du produit, l’approvisionnement du bouquiniste est, lui dépendant de la demande du lecteur, de ses déplacements à l’intérieur du pays et même des voyages à l’étranger. Si pour les premiers, le client se substitue au lecteur, le second, par contre, tout en prenant la défense des lecteurs, déplore le manque de professionnalisme dans le métier, qui, selon lui, devrait profiter d’une prise en charge universitaire conséquente, au même titre que la bibliothéconomie, pour accéder finalement au statut de discipline. «Faire un métier, c’est aussi une réponse économique», argue-t-il.
A. B.

Le livre est devenu une vulgaire marchandise
Librairies en désuétude à Oran
Jeudi 23 mars 2006
Par
Samir Ould Ali
Autant les cafés, fast-foods, boutiques de grandes marques, de téléphonie mobile etc. poussent à la vitesse grand V à Oran, autant l’espace consacré aux livres se réduit dramatiquement, comme peau de chagrin. Désormais, le fait est établi : l’Oran des années 2000 -à l’image de toute l’Algérie, au demeurant- est beaucoup plus préoccupée par le gain facile et rapide que par les vertus de la lecture.Combien de librairies existe-t-il à Oran ? «Le tour est vite fait, répond l’un des rares libraires qui bénéficient encore de quelque crédit auprès d’un certain nombre de lecteurs.Avec la disparition des librairies de l’ex-SNED et la reconversion d’autres en commerces plus rentables, il n’en reste plus que quatre ou cinq dans la capitale de l’Ouest, deuxième ville du pays.» Un état des lieux catastrophique pour une ville dont les responsables affirment œuvrer pour en faire un centre de rayonnement culturel dans tout le bassin méditerranéen. Ce qui n’a pas empêché qu’une librairie, en l’occurrence Arts et Culture, située boulevard Emir Abdelakader, a été récemment transformée… en café, au vu et au su de ces mêmes autorités locales. Ailleurs, avenue de Tripoli par exemple, les responsables d’une petite librairie ont, rentabilité oblige, ajouté la vente de téléphones mobiles. Désormais, plutôt que d’y trouver des livres, on voit des portables occuper une place de choix dans la vitrine de ce commerce, jadis connu pour vendre des manuels et des articles scolaires. «Lorsque j’ai intégré le métier de libraire vers la fin des années soixante-dix, raconte un libraire, Oran foisonnait de ces lieux où les lecteurs pouvaient parcourir à loisir des dizaines de rayonnages où le choix était vaste. Aujourd’hui, il faut beaucoup de courage et d’abnégation pour continuer à exercer ce métier. Car, il faut aussi se rendre à l’évidence que les Algériens ne lisent plus autant. Même l’école n’incite pas à la lecture.» Pour ce libraire au long cours, les clients qui fréquentent encore les librairies sont, en grande majorité, des étudiants ou des chercheurs en quête de documentation, et non plus des mordus de lecture au sens classique du terme. Ceux-ci, du moins ce qu’il en reste, se dirigeraient plutôt vers les quelques bouquinistes qui activent dans une semi-légalité. Eux, non plus, n’ont trouvé aucun terrain d’entente avec les autorités locales pour l’affectation de locaux malgré de multiples promesses. Ne restent désormais pour les lecteurs qu’un nombre restreint de librairies qui comptent vraiment, dont celle de Bensmaïn, à Miramar et El Mamounia, boulevard Front de mer. Celles-ci continuent, en dépit de tous les aléas, d’offrir un choix d’ouvrages, à même de satisfaire plus ou moins les besoins des clients : «Nous sommes toujours fortement dépendants des importateurs, souligne un libraire qui a requis l’anonymat. Importateurs pour lesquels le livre n’est qu’une vulgaire marchandise qui, comme le fer ou le ciment, doit rapporter gros.» Autrement dit, exit les besoins des étudiants, chercheurs ou autres mordus de la lecture, seul compte l’aspect pécuniaire. D’où le fait que les ouvrages sont proposés à des prix très élevés, propres à décourager les plus férus des lecteurs : de 300 ou 600 DA pour les romans (Rééditions piratées de Amin Malouf, par exemple, ou des romans locaux), et jusqu’à 20 000 DA pour des encyclopédies que seules, des entreprises ou instituts de formation pourraient se permettre. Ainsi, les ouvrages proposés sont loin d’être accessibles aux petites bourses. Les auteurs universels, les ouvrages religieux, les livres traitant de l’histoire nationale sont, selon les libraires interrogés, les plus demandés par les clients mais, malheureusement, peu peuvent se les permettre : «Aucun des actants qui interviennent dans le circuit du livre ne joue le jeu, continue notre libraire. Ce qui fait qu’il est bien difficile de satisfaire la demande, en nombre et en qualité, de la clientèle et nous sommes contraints d’afficher des prix élevés. Depuis que l’Etat s’est désengagé, le livre est tombé en désuétude malgré tout ce qu’il apporte de richesses.»«Qui que vous soyez, qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout», avait conseillé Victor Hugo en 1878, lors de l’ouverture du congrès littéraire international. Plus de cent vingt ans plus tard, la recommandation est toujours d’actualité.
S. O. A

Les livres de littérature n’étant plus cotés
La promotion littéraire délaissée par les libraires
Jeudi 23 mars 2006
Par
Mohamed Ouanezar
Depuis plus de deux décennies déjà, les librairies ne jouent plus leur rôle d’espaces de promotion et de réhabilitation du savoir et de la connaissance dans la capitale de l’Ouest. Cette situation résulte de plusieurs facteurs exogènes et endogènes qui ont fait leur œuvre, durant plusieurs années, au détriment de la vocation de ces espaces. Ainsi, aujourd’hui les librairies qui existent encore ne sont plus que des lieux où l’on vend des livres et autres manuels, sans plus. «C’est fini ce temps où les librairies étaient de vrais temples de la culture et de la connaissance», note Ammi Hamid, un vieux libraire illustre de la place d’Oran. Ce dernier nous confiera qu’«au plus fort de la guerre de libération, des cercles culturels existaient à Oran et activaient de façon prodigieuse. C’est une époque révolue. Bien après l’indépendance, durant les années du défunt Boumediene, les librairies pouvaient se vanter d’être à l’avant-garde de cette vocation», dira-t-il.Plusieurs librairies qui existaient du temps de la France restent encore en activité à Oran malgré les difficultés et les aléas souvent matériels. «A un moment donné, ces librairies étaient confrontées à l’épineux problème de l’approvisionnement, mais aussi à celui de la censure qui était à l’origine de la fuite à l’étranger de plusieurs écrivains engagés», nous rapporte un imprimeur spécialisé dans les livres. Une situation qui a également été à l’origine de la faillite et de la fermeture de plusieurs maisons d’édition, dans la région et dans tout le pays. Certaines librairies d’envergure ont réussi, avec le temps, après des fermetures récurrentes, à remonter la pente et à devenir les incontournables de la ville, comme c’est le cas pour la prestigieuse librairie du Front de mer ou encore celle de Miramar. D’autres librairies sont également présentes sur la scène, comme celles issues des collectifs de la défunte ENAL et commencent, elles aussi, à grignoter du terrain et à s’imposer dans la capitale de l’Ouest.Seulement, les librairies ne font plus dans la promotion littéraire devenue, aujourd’hui, l’apanage des maisons d’édition de la place qui, elles, sont beaucoup plus soucieuses de la promotion commerciale que du souci de susciter la polémique et le débat littéraire. Parmi les livres qui font la joie des libraires, mais aussi des clients, on peut citer les livres religieux suivis par les livres de cuisine et de couture. D’autres livres comme les contes pour enfants, les livres de dessin ainsi que les livres d’initiation à l’informatique ont également le vent en poupe. Les livres de littérature et les romans ne sont plus cotés comme par le passé. L’Internet y est pour quelque chose. Mais pas pour tout…
M. O

Tlemcen : la toile remplace le livre sans le disqualifier
Jeudi 23 mars 2006
Par
Mohamed Medjahdi
Qui se souvient du bon vieux temps à Tlemcen, vous parlera de l’ami intime du tlemcénien, le livre. Dans la poche de chaque intellectuel, ou même d'un lycéen, se trouvait un livre… de poche évidemment. On se documentait en consultant les encyclopédies, les almanachs, les atlas et les livres de référence de la bibliothèque. Aujourd’hui, grâce à la technologie informatique, plus besoin de se déplacer. Il suffit d’un clic de souris, et on est, partout, et là où on le désire, sans devoir feuilleter de volumineux livres ou même des dictionnaires.En effet, Tlemcen qui constituait un champ propice au développement de la science, s’éloigne du livre et l’Internet a envahi les maisons, les administrations, l’université et même les établissements scolaires. Face à cette situation, bon nombre de libraires n’ont pas manqué d’interpeller les concernés pour débattre et faire le point sur le livre, afin de lui rendre sa valeur en tant qu’outil de développement de l’esprit. Certains libraires, que ce soit au niveau de la rue de France, du centre-ville ou de la rue de Parsi, à Tlemcen, signalent que seuls quelques livres sur la sunna ou el fikh sont demandés. Sinon, il est rare de vendre une quelconque édition. «Même les élèves font la recherche par Internet. Je me demande à quoi servent actuellement les ouvrages», déplore un vieux libraire.Cependant, et pour donner plus d’importance au livre, comme le soulignent des intellectuels, il faut développer les compétences de lecture, et cultiver, dès le plus jeune âge, l’envie de lire. «Si l’adage bien connu dit que l’appétit vient en mangeant, il en est de même pour la lecture ; le goût de lire vient en lisant et en développant ses compétences de lecteur», dira un libraire. Un père, quant à lui, ne manquera pas de dire que l’un de nos premiers objectifs devrait être de familiariser les enfants et les écoliers au livre, avec des ouvrages passionnants, de leur apprendre à les utiliser à bon profit et leur inculquer ainsi l’envie de lire. «Car prévenir l’illettrisme à l’école est l’affaire de tous», affirme-t-il.En plus de ses multiples et riches apports, le livre ranime nos cinq sens. A l’évidence, le livre possède l’art de nous séduire et nous aide, qui plus est, à forger notre identité. Il peut exprimer ce qu’on éprouve et nous aide à réfléchir en termes abstraits, à approfondir notre réflexion, à généraliser notre savoir… à comprendre le monde qui nous entoure, tout simplement. Et ce n’est pas une page web qui pourrait remplacer ce plaisir de tourner les pages, d’être en contact avec l’histoire, jusqu’à s’y mêler parfois.
M. M.
.Moins de dix librairies pour tout Tizi Ouzou
Aider les libraires, c’est encourager la lecture
Jeudi 23 mars 2006
Par
Malik Boumati
Les libraires de la wilaya de Tizi Ouzou qui ont fait du commerce du livre leur métier, mais aussi leur passion, s’accordent à dire, à quelques exceptions près, que le prix du livre reste inaccessible pour le commun des citoyens dont le pouvoir d’achat demeure malgré tout très bas. Ils convergent tous cependant sur l’idée que l’évolution du prix des livres, depuis quelques années, n’a pas connu de stabilité selon qu’ils soient de culture générale, religieux ou scientifiques. Une instabilité qui correspond parfaitement au comportement de la population vis-à-vis du livre, dans la mesure où la courbe des achats suit généralement celle des prix qui connaissent, parfois, notamment lors de Salons et de foires, des promotions dont profitent sans hésiter les lecteurs potentiels.Mais tout le monde sait que le libraire n’est pas responsable de la cherté du livre et à croire les libraires interrogés par la Tribune, le souhait de tous est de fournir tous les efforts possibles afin que les prix baissent, de vendre en quantité et faire bénéficier le plus de monde. Chacun y va de ses suggestions pour aider les libraires, mais aussi les lecteurs. Des suggestions qui s’adressent, pour la plupart, aux autorités, mais aussi aux citoyens dont certains ont perdu tout intérêt pour la lecture, particulièrement ces dernières années.C’est le cas de Ramdane Ouiles, l’un des trois associés de la librairie Génération du livre issue de la reprise par les travailleurs des actifs de l’ex-SNED qui dit souhaiter que «le livre soit à la portée de tous les lecteurs». L’une des suggestions qu’il fera aux pouvoirs publics est d’exonérer les livres des différentes taxes, particulièrement la taxe douanière, parce que, dit-il, «taxer un livre, c’est comme dire aux gens, ne lisez pas !». En cédant les librairies aux travailleurs, l’Etat devait garder le monopole sur le gros et l’importation du livre, selon notre interlocuteur qui affirme, en outre, que «les gens achètent de moins en moins de livres, ils n’achètent que ce qui est nécessaire», mais il dit garder espoir en prévision de l’application de l’accord entre l’Algérie et l’Union européenne, appelé à supprimer les taxes douanières. Même son de cloche chez le gérant de la librairie Maison du livre, en l’occurrence Ahcène Aït Mouloud qui prône la baisse des prix du livre pour qu’il soit accessible aux Algériens et qu’il permette aux libraires de privilégier la quantité dans leur commerce. Tout en déplorant la concurrence un peu déloyale à laquelle les libraires font face parfois, comme celle de l’approvisionnement des bibliothèques de l’université, M. Ait Mouloud pense que l’Etat «peut aider les libraires, en leur cédant la commercialisation des manuels scolaires». Pour lui, aider les libraires permettra d’aider les citoyens avides de lecture, mais qui n’ont pas les moyens de se les payer. Le jeune gérant de la librairie Salon du livre de la paix, Abdelkader Khemici, ira dans le même sens, en regrettant toutefois que «les gens ne lisent plus comme avant» même si «les prix sont abordables globalement». Il s’en prendra à certains importateurs qui, parfois, achètent les livres soldés au poids et les proposent en Algérie à des prix élevés et par unité en citant l’exemple des dictionnaires. Il prônera, quant à lui, l’augmentation des budgets des établissements scolaires pour leurs bibliothèques. «Il serait bien de revoir à la hausse le budget des écoles pour l’achat des livres, mais aussi de surveiller l’utilisation de ce budget, car certains responsables détournent cet argent pour d’autres achats, au profit de leurs écoles» estime-t-il en précisant que les libraires, dont le nombre ne dépasse pas dix à Tizi Ouzou, pourraient en bénéficier dans la mesure où les établissements scolaires s’approvisionneraient chez eux.
M. B

Librairies à Constantine
Les affaires d’abord, l’éclectisme intellectuel après
Jeudi 23 mars 2006
Par
A. Lemili
«Les salons du livre ouverts à tout bout de champ et à n’importe quel moment de l’année tuent le livre. En fait ces pseudomanifestations portent atteinte à l’activité de la libraire traditionnelle.» Ces propos péremptoires nous sont tenus par un libraire considéré, sur la place de Constantine, comme le plus en phase avec la réalité, mais dont le chiffre d’affaires ne reflète pas forcément le succès tout juste… d’estime qu’il a auprès de potentiels lecteurs qui ne lisent finalement que les couvertures à hauteur des étals et, au meilleur des cas, le résumé au verso.Mais tout un chacun peut-il finalement s’autoriser à dire que ce lectorat virtuel n’a rien à voir en réalité avec la lecture, une fois le prix d’un ouvrage… connu tant il est clair que l’immédiateté fait soupeser le coût de l’œuvre, quelle que soit sa valeur, par rapport à ce que rapporterait la somme déboursée en viande blanche, voire en dizaines de baguettes de pain et le nombre de jours correspondants. A ce stade du raisonnement, les personnes qui se respectent n’osent plus se rendre dans une librairie et gardent toutefois intacte une réelle propension de consulter autant de livres qu’elles veulent à hauteur des salons du livre organisés sans désemparer pratiquement à longueur d’année à Constantine. A ce titre, le hall de la Maison de la culture, Med Laïd Khalifa, n’a jamais désempli et accueilli tambour battant plusieurs exposants qui viennent souvent solder leurs stocks.A contrario, un autre libraire de la ville estime que ces événements ne portent nullement ombrage au commerce du livre, du moins il continue «…à faire des affaires. En fait cela dépend du choix des livres et du public ciblé. Aujourd’hui, ce sont les ouvrages techniques qui sont les plus prisés et plus particulièrement ceux traitant de l’informatique et l’électronique. Peut-être parce qu’il s’agit de deux créneaux, contrairement aux idées préconçues, plus facilement maîtrisables par nos concitoyens. Bien entendu, il y a les livres de médecine. C’est par conséquent un choix que nous avons fait en tenant compte de la demande du public, des marges bénéficiaires induites par les ventes et c’est également un créneau plus ou moins clean compte tenu du profil des acheteurs intéressés». En réalité, ce que ne se résolvent pas à clairement reconnaître tous les libraires que nous avons eu l’heur de contacter, c’est l’engouement pour le livre arabe et notamment religieux, comme il y a un intérêt certain pour les grands auteurs anglais publiés dans la même langue. Il n’y a pas à proprement parler une culture du livre ou d’une lecture éclectique chez les personnes que nous avons abordées au sortir des librairies et plus particulièrement dans le hall d’exposition sus-évoqué. C’est en général un ouvrage précis qui est demandé ou recherché dans une multitude de manuels entassés au petit bonheur la chance dans des espèces de tables vitrines où se côtoient autant James Joyce que le plus obscur des auteurs d’un livre de couture ou de cuisine aux couleurs blafardes et à la limite du document ronéotypé. Il pourrait en être dit autant des libraires à l’exception de celui que nous avons cité plus haut, tant ils sont rares à pouvoir vous donner le nom d’un auteur à partir du titre de l’une de ses œuvres. Cela n’induit pas ipso facto qu’il n’y a plus de lecteurs dans la ville des ponts, loin s’en faut, sauf qu’ils savent où trouver lire pour peu cher… en l’occurrence chez les bouquinistes avec la faculté de pouvoir restituer, au cas où, l’ouvrage acheté contre la ponction d’une ristourne honnête. Un comique local, le défunt Sabou, disparu il y a trois ans, avait immortalisé ce no man’s land en déclarant un jour : «Honte soit sur toi, ville où le bol de double zit est pris d’assaut avant l’achat d’un journal.»
A. L.

Bien qu’elles ne soient qu’une dizaine pour près de 10 000 habitants
Les librairies de Bouira boudées
Jeudi 23 mars 2006
Par
Nacer Haniche
Dans la ville de Bouira, on dénombre moins de dix librairies pour une population de près de cent mille habitants. Malgré leur nombre réduit, ces antres du livre n’arrivent pas à drainer la foule. Elles ne retiennent pas l’attention du passant. Aussi sont-elles dans l’incapacité de socialiser le livre, et encore moins de susciter une tradition de lecture au sein du public.Mais il faut cependant signaler que ces librairies ne font rien pour être de véritables librairies. Elles sont tout juste des commerces. La vocation commerciale a pris le dessus sur le rôle culturel et la diffusion du savoir dans la société que doivent jouer ces quelques librairies. En effet, certains établissements, dont l’enseigne mentionne l’activité de la vente de livre dans les différentes disciplines, se sont orientés ces dernières années vers la vente des articles scolaires, de papeterie ou d’équipements de bureau. D’autres, rares, ont maintenu leur activité originelle, mais en y introduisant le livre de grande consommation. Des places sont aménagées pour la vente de livres scolaires et parascolaires, en plus de l’étal pour la vente des journaux. Selon un libraire que nous avons rencontré, ces deux activités attirent quelque, fois des clients en quête de romans de littérature ou de manuels scientifiques ou de culture générale. D’après un employé de la librairie de la place des martyrs à Bouira, depuis l’ouverture de l’annexe universitaire, un engouement est enregistré, notamment auprès des étudiants. Ainsi les manuels des sciences juridiques, les dictionnaires, les atlas et les livres de religion sont en tête des ventes, à côté des romans de littérature française et des livres de cuisine. En revanche, ceux qui traitent de l’histoire, de l’économie, de politique ou de la médecine n’arrivent pas à être écoulés, en raison de leur prix excessif pour les lecteurs et aussi à cause du manque d’intérêt affiché par les clients pour ces domaines. Par ailleurs, l’avènement de l’Internet et des CD-ROM a détourné de nombreux lecteurs qui boudent maintenant les librairies. D’autant plus que ces dernières ne sont souvent pas bien approvisionnées en livres intéressants. Pour le même employé, la période faste de leur activité se limite aux premiers mois de la rentrée scolaire, les rayonnages des manuels scolaires sont quelque peu pris d’assaut par les élèves et les parents à la recherche des nouvelles éditions en livres scolaires de cours, d’exercices ou annales pour les bacheliers. Pour ce qui concerne la production culturelle, notre interlocuteur a ajouté que la majorité des titres qui lui sont livrés par les distributeurs ou par des écrivains publiant à compte d’auteur sont liés à la littérature ou à la poésie. Ceux qui se vendent le mieux sont les livres relatifs à la langue et à la culture amazighes.Pour faire face à cette situation, certains libraires pensent que les organismes publics devraient multiplier les foires, Salons et expositions-ventes de livres, avec la participation des établissements implantés dans la wilaya de Bouira. Cela permettra, selon eux, une meilleure diffusion du livre. Mais c’est aux parents et à l’école que revient la charge d’inculquer le besoin et l’envie de lire, donc d’acheter le livre.
N. H.

الاثنين، مارس 20

harbi filali

DOSSIER DES DISPARUS

Rassemblement devant le palais du gouvernementLa colère des familles victimes du terrorismeIls ont honoré, hier, le rendez-vous pris dimanche dernier devant le Palais du gouvernement, à Alger, en dépit du dispositif de sécurité imposant déployé autour du jet d’eau.Beaucoup de tension et de moments forts ont marqué ce deuxième rassemblement contre la libération massive des terroristes. Hissant des portraits de leurs proches, enfants, maris, pères et mères assassinés par les groupes islamistes armés, les manifestants, surtout des femmes, ont scandé pendant plus de deux heures des slogans hostiles au gouvernement, mais aussi aux terroristes. « Dawla irhabiya » (Etat terroriste), « Adala naima, oul hogra kaina » (la justice sommeille et l’oppression se répand), « AIS, terroriste Bouteflika complice », « Kataline dabahine ikoulou moudjahidine » (tueurs, égorgeurs et se disent des moudjahidine), « Pouvoir assassin », « Oulach smah oulach » (il n’y aura pas de pardon), « Terroristes vous êtes, terroristes vous resterez » sont les quelques phrases fredonnées tout au long de cette manifestation, encadrée par de nombreux policiers en tenue pour éviter un débordement sur la chaussée. Des larmes, des youyous et parfois des cris hystériques de douleur entrecoupent ces slogans. Certaines femmes, notamment les plus âgées ou les plus malades, s’évanouissent. C’est le cas de Mme Zanoun, mère de la jeune Amel, égorgée sur la route de Sidi Moussa. « Regardez la photo de cette belle jeune fille. Sa tête a été accrochée à un poteau électrique. Comment pourrais-je pardonner à ses bourreaux ? », lance-t-elle aux policiers. Mohamed exhibe son ventre et ses deux jambes pour montrer ses cicatrices. « Qu’ai-je fait moi pour mériter toutes ces blessures ? J’étais au marché de Birkhadem lorsqu’une bombe a explosé et m’a plongé dans un coma profond pendant 15 jours. Je ne peux pardonner à ceux qui ont actionné cette bombe. Je veux qu’ils paient pour les crimes qu’ils ont commis. Cette charte est un costume fait sur mesure pour les terroristes », dit-il aux nombreux journalistes présents sur les lieux. Un sexagénaire s’approche de lui. « Regarde, moi aussi j’ai reçu deux balles en plein visage à Beni Messous. Je n’ai pas voté pour le pardon des terroristes et aujourd’hui je veux que ceux qui ont brisé ma vie soient jugés et condamnés. » Ahmed, la cinquantaine, n’arrive pas à se calmer. Il angoisse depuis le début des libérations des terroristes. Il affirme que, tous les jours, il pointe devant Serkadji pour voir si ceux qui ont tué son fils à coups de hache, dans son quartier à La Casbah, sont libérés. « Moi, je ne crois en rien. Depuis que mon fils a été tué sous mes yeux, la flamme de sa mort ne s’est jamais éteinte et ne s’éteindra qu’une fois ses bourreaux seront morts. Le jour où je les croiserais, je vengerais mon fils. Nous sommes face à un pouvoir qui ne croit qu’au langage de la violence. Il ne croit pas aux manifestations. Vous pouvez rester ici toute la journée et même des mois, et vous n’aurez rien. Vengez vos morts puisque la justice ne vous a pas été rendue... », lance-t-il à l’adresse des manifestants. Un avis que partage le fils du journaliste Ali Boukerbache, assassiné à Dergana, il y a dix ans. « Oui, il faut que la mémoire de nos morts soient préservée. J’ai vu comment mon père a été tué par ces criminels. J’ai moi-même ramassé sa cervelle sur la chaussée. Je ne peux oublier ces moments et ce n’est certainement pas cette charte qui réussira à le faire. De toute façon, tout le monde sait que le peuple n’a pas voté pour cette charte... », note-t-il. En face, un groupe de femmes surprend les policiers en traversant la chaussée pour se mettre par terre, bloquant ainsi la circulation automobile. Les policiers paniquent et commencent à bousculer tout le monde. Des coups de coude mêlés à des bousculades brutales provoquent la colère des manifestants. Les officiers accourent et calment les esprits des uns et des autres. « Allez surveiller Ali Benhadj et Madani Mezrag, ces assassins de nos enfants. Ce sont eux les terroristes et pas nous. Vous êtes en train d’assurer la sécurité de ceux qui ont tué vos collègues, déporté vos familles et brisé vos foyers », crie une veuve d’un policier à l’adresse des anciens collègues de son mari. Malgré l’intransigeance des policiers, les femmes refusent de libérer la route, obligeant les véhicules à couper leurs moteurs pendant une dizaine de minutes. Un cortège officiel s’avance. Il est assailli par les manifestants qui crient sans cesse « Pouvoir assassin ». Le même sort est réservé à un autre véhicule officiel, à bord duquel se trouve un officier supérieur de l’ANP en tenue. « Dawla irhabiya », lancent des femmes à l’approche de la voiture en tapant sur le capot. L’officier, placide, ne réagit pas. Les policiers, et d’un geste brutal, lui ouvrent la voie pour lui permettre de quitter les lieux. Les échanges de propos entre policiers et manifestants se poursuivent pendant une heure, à l’issue de laquelle ils ont décidé de libérer la place, en se donnant rendez-vous dimanche prochain. « Nous viendrons ici tous les dimanches pour hanter les consciences de nos gouvernants et de ceux qui veulent à tout prix piétiner la mémoire de nos morts », déclare Mme Cherifa Kheddar. Elle profite de cette occasion pour annoncer que plusieurs associations de femmes et de victimes du terrorisme se sont entendues pour se rassembler mercredi prochain à la place du 1er Mai, baptisée Karima Benhadj, une jeune policière assassinée par les terroristes à la veille de son mariage, pour commémorer le 12e anniversaire de la marche contre le terrorisme organisée par les femmes le 22 mars (1994) qui avait drainé à l’époque des milliers de personnes dans la rue. Pour l’instant, seules les familles des victimes et quelques associations s’activent à défendre la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés en affrontant le terrorisme islamiste. Les partis politiques, notamment les plus proches du combat démocratique, restent à l’écart de ce combat.Salima TlemçaniDOSSIER DES DISPARUSLa vérité des repentis20 mars 2006 - Page : 3C’est un travail douloureux qui se fait au quotidien dans le déchirement.A Meftah, Lakhdaria, Khemis El Khechna, Hamadi et Baraki, les autorités locales commencent à procéder au recensement des victimes de la tragédie nationale. Dans quelques jours, des imprimés détaillés seront remis aux ayants droit ou à leurs familles et le paiement des premières mensualités se fera aussitôt après.Selon un repenti à Hamadi, les services de sécurité locaux commencent à se coordonner avec les services concernés de l’APC, alors que dans d’autres communes d’Alger et sa proche périphérie, les élus locaux contactés ont affirmé qu’ils attendent que les services de la wilaya leur donnent les directives nécessaires pour commencer à prendre attache avec les intéressés.La commission nationale de suivi de l’application de l’ordonnance et des décrets présidentiels portant mise en oeuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale a centralisé au jour du 15 mars toutes les données nécessaires pour entamer son travail et coordonner les actions des APC, APW et services de sécurité concernant les indemnités, les bénéficiaires, leurs familles, le recensement des victimes, des disparus et des familles éprouvées.Dans plusieurs tribunaux d’Alger et de sa proche périphérie, notamment dans les « zones-crise » du croissant de la Mitidja (Attatba, Boufarik, Tabaïnet, Bougara, Larbaâ, Meftah, Khemis El Khechna, les Eucalyptus, Baraki et Cherarba) des repentis, qui ont vu leurs compagnons mourir dans les maquis dans des accrochages, vont témoigner (il en faut deux, Ndlr), en présence des familles de ces derniers. C’est, en fait, un travail douloureux qui va se faire dans le déchirement, mais que la nécessité rend incontournable. Evidemment, plusieurs milliers de disparitions ne seront jamais expliquées ni justifiées, mais au moins le peu de lumière fait sur certains cas d’hommes morts permettra aux familles de faire leur deuil.Les listes des terroristes abattus et dûment identifiés ont été dressées par les services de sécurité concernés et envoyés aux walis afin qu’ils puissent vérifier au niveau local les plaintes, les doléances et les informations données ou demandées par les familles. Dans plusieurs APC du Centre, les élus locaux vont donner des bureaux spéciaux mis à la disposition de cellules de recensement et pour accueillir, sensibiliser et informer les familles.Concernant les islamistes licenciés et non réintégrés dans leurs postes de travail malgré l’existence de plusieurs directives à ce sujet, ceux-ci, dans une grande majorité, préfèrent recevoir une indemnisation globale et se tourner vers une profession libérale.Mais une partie des islamistes que nous avons rencontrés dans deux ou trois communes de la capitale préfèrent réintégrer leur travail, «pour le principe, mais aussi parce que nous occupions des postes bien rémunérés et que nous sommes diplômés».Chemin faisant dans le processus de paix, des interrogations pointent, des omissions se posent et des «oublis» se manifestent. C’est le cas par exemple pour les anciens détenus des camps d’internement du Sud, qui ne figurent nulle part dans la charte.Des partis politiques ont soulevé le problème et Farouk Ksentini s’est chargé de le mettre sur le bureau du président de la République. Cependant, c’est véritablement le dossier des disparus qui va poser le plus de problèmes aussi bien aux autorités qu’aux familles.Si pour un premier temps, des familles dans le besoin acceptent le principe de l’indemnisation (elles sont estimées à 77% de l’ensemble des familles concernées, selon des statistiques faites par Farouk Ksentini), ces mêmes familles peuvent demain réclamer la vérité sur leurs parents.Les enfants, aujourd’hui en bas âge, peuvent tout aussi bien réclamer demain la vérité sur la disparition de leurs parents. C’est en ce sens que le témoignage des repentis est capital, exceptionnel.ais il semble que les islamistes tués dans des accrochages et enterrés dans les maquis ne représentent qu’une petite partie du dossier. Reste donc le lourd compromis du silence contre l’argent, et l’impossible deuil des familles.

DOSSIER DES DISPARUS

Rassemblement devant le palais du gouvernementLa colère des familles victimes du terrorismeIls ont honoré, hier, le rendez-vous pris dimanche dernier devant le Palais du gouvernement, à Alger, en dépit du dispositif de sécurité imposant déployé autour du jet d’eau.Beaucoup de tension et de moments forts ont marqué ce deuxième rassemblement contre la libération massive des terroristes. Hissant des portraits de leurs proches, enfants, maris, pères et mères assassinés par les groupes islamistes armés, les manifestants, surtout des femmes, ont scandé pendant plus de deux heures des slogans hostiles au gouvernement, mais aussi aux terroristes. « Dawla irhabiya » (Etat terroriste), « Adala naima, oul hogra kaina » (la justice sommeille et l’oppression se répand), « AIS, terroriste Bouteflika complice », « Kataline dabahine ikoulou moudjahidine » (tueurs, égorgeurs et se disent des moudjahidine), « Pouvoir assassin », « Oulach smah oulach » (il n’y aura pas de pardon), « Terroristes vous êtes, terroristes vous resterez » sont les quelques phrases fredonnées tout au long de cette manifestation, encadrée par de nombreux policiers en tenue pour éviter un débordement sur la chaussée. Des larmes, des youyous et parfois des cris hystériques de douleur entrecoupent ces slogans. Certaines femmes, notamment les plus âgées ou les plus malades, s’évanouissent. C’est le cas de Mme Zanoun, mère de la jeune Amel, égorgée sur la route de Sidi Moussa. « Regardez la photo de cette belle jeune fille. Sa tête a été accrochée à un poteau électrique. Comment pourrais-je pardonner à ses bourreaux ? », lance-t-elle aux policiers. Mohamed exhibe son ventre et ses deux jambes pour montrer ses cicatrices. « Qu’ai-je fait moi pour mériter toutes ces blessures ? J’étais au marché de Birkhadem lorsqu’une bombe a explosé et m’a plongé dans un coma profond pendant 15 jours. Je ne peux pardonner à ceux qui ont actionné cette bombe. Je veux qu’ils paient pour les crimes qu’ils ont commis. Cette charte est un costume fait sur mesure pour les terroristes », dit-il aux nombreux journalistes présents sur les lieux. Un sexagénaire s’approche de lui. « Regarde, moi aussi j’ai reçu deux balles en plein visage à Beni Messous. Je n’ai pas voté pour le pardon des terroristes et aujourd’hui je veux que ceux qui ont brisé ma vie soient jugés et condamnés. » Ahmed, la cinquantaine, n’arrive pas à se calmer. Il angoisse depuis le début des libérations des terroristes. Il affirme que, tous les jours, il pointe devant Serkadji pour voir si ceux qui ont tué son fils à coups de hache, dans son quartier à La Casbah, sont libérés. « Moi, je ne crois en rien. Depuis que mon fils a été tué sous mes yeux, la flamme de sa mort ne s’est jamais éteinte et ne s’éteindra qu’une fois ses bourreaux seront morts. Le jour où je les croiserais, je vengerais mon fils. Nous sommes face à un pouvoir qui ne croit qu’au langage de la violence. Il ne croit pas aux manifestations. Vous pouvez rester ici toute la journée et même des mois, et vous n’aurez rien. Vengez vos morts puisque la justice ne vous a pas été rendue... », lance-t-il à l’adresse des manifestants. Un avis que partage le fils du journaliste Ali Boukerbache, assassiné à Dergana, il y a dix ans. « Oui, il faut que la mémoire de nos morts soient préservée. J’ai vu comment mon père a été tué par ces criminels. J’ai moi-même ramassé sa cervelle sur la chaussée. Je ne peux oublier ces moments et ce n’est certainement pas cette charte qui réussira à le faire. De toute façon, tout le monde sait que le peuple n’a pas voté pour cette charte... », note-t-il. En face, un groupe de femmes surprend les policiers en traversant la chaussée pour se mettre par terre, bloquant ainsi la circulation automobile. Les policiers paniquent et commencent à bousculer tout le monde. Des coups de coude mêlés à des bousculades brutales provoquent la colère des manifestants. Les officiers accourent et calment les esprits des uns et des autres. « Allez surveiller Ali Benhadj et Madani Mezrag, ces assassins de nos enfants. Ce sont eux les terroristes et pas nous. Vous êtes en train d’assurer la sécurité de ceux qui ont tué vos collègues, déporté vos familles et brisé vos foyers », crie une veuve d’un policier à l’adresse des anciens collègues de son mari. Malgré l’intransigeance des policiers, les femmes refusent de libérer la route, obligeant les véhicules à couper leurs moteurs pendant une dizaine de minutes. Un cortège officiel s’avance. Il est assailli par les manifestants qui crient sans cesse « Pouvoir assassin ». Le même sort est réservé à un autre véhicule officiel, à bord duquel se trouve un officier supérieur de l’ANP en tenue. « Dawla irhabiya », lancent des femmes à l’approche de la voiture en tapant sur le capot. L’officier, placide, ne réagit pas. Les policiers, et d’un geste brutal, lui ouvrent la voie pour lui permettre de quitter les lieux. Les échanges de propos entre policiers et manifestants se poursuivent pendant une heure, à l’issue de laquelle ils ont décidé de libérer la place, en se donnant rendez-vous dimanche prochain. « Nous viendrons ici tous les dimanches pour hanter les consciences de nos gouvernants et de ceux qui veulent à tout prix piétiner la mémoire de nos morts », déclare Mme Cherifa Kheddar. Elle profite de cette occasion pour annoncer que plusieurs associations de femmes et de victimes du terrorisme se sont entendues pour se rassembler mercredi prochain à la place du 1er Mai, baptisée Karima Benhadj, une jeune policière assassinée par les terroristes à la veille de son mariage, pour commémorer le 12e anniversaire de la marche contre le terrorisme organisée par les femmes le 22 mars (1994) qui avait drainé à l’époque des milliers de personnes dans la rue. Pour l’instant, seules les familles des victimes et quelques associations s’activent à défendre la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés en affrontant le terrorisme islamiste. Les partis politiques, notamment les plus proches du combat démocratique, restent à l’écart de ce combat.Salima TlemçaniDOSSIER DES DISPARUSLa vérité des repentis20 mars 2006 - Page : 3C’est un travail douloureux qui se fait au quotidien dans le déchirement.A Meftah, Lakhdaria, Khemis El Khechna, Hamadi et Baraki, les autorités locales commencent à procéder au recensement des victimes de la tragédie nationale. Dans quelques jours, des imprimés détaillés seront remis aux ayants droit ou à leurs familles et le paiement des premières mensualités se fera aussitôt après.Selon un repenti à Hamadi, les services de sécurité locaux commencent à se coordonner avec les services concernés de l’APC, alors que dans d’autres communes d’Alger et sa proche périphérie, les élus locaux contactés ont affirmé qu’ils attendent que les services de la wilaya leur donnent les directives nécessaires pour commencer à prendre attache avec les intéressés.La commission nationale de suivi de l’application de l’ordonnance et des décrets présidentiels portant mise en oeuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale a centralisé au jour du 15 mars toutes les données nécessaires pour entamer son travail et coordonner les actions des APC, APW et services de sécurité concernant les indemnités, les bénéficiaires, leurs familles, le recensement des victimes, des disparus et des familles éprouvées.Dans plusieurs tribunaux d’Alger et de sa proche périphérie, notamment dans les « zones-crise » du croissant de la Mitidja (Attatba, Boufarik, Tabaïnet, Bougara, Larbaâ, Meftah, Khemis El Khechna, les Eucalyptus, Baraki et Cherarba) des repentis, qui ont vu leurs compagnons mourir dans les maquis dans des accrochages, vont témoigner (il en faut deux, Ndlr), en présence des familles de ces derniers. C’est, en fait, un travail douloureux qui va se faire dans le déchirement, mais que la nécessité rend incontournable. Evidemment, plusieurs milliers de disparitions ne seront jamais expliquées ni justifiées, mais au moins le peu de lumière fait sur certains cas d’hommes morts permettra aux familles de faire leur deuil.Les listes des terroristes abattus et dûment identifiés ont été dressées par les services de sécurité concernés et envoyés aux walis afin qu’ils puissent vérifier au niveau local les plaintes, les doléances et les informations données ou demandées par les familles. Dans plusieurs APC du Centre, les élus locaux vont donner des bureaux spéciaux mis à la disposition de cellules de recensement et pour accueillir, sensibiliser et informer les familles.Concernant les islamistes licenciés et non réintégrés dans leurs postes de travail malgré l’existence de plusieurs directives à ce sujet, ceux-ci, dans une grande majorité, préfèrent recevoir une indemnisation globale et se tourner vers une profession libérale.Mais une partie des islamistes que nous avons rencontrés dans deux ou trois communes de la capitale préfèrent réintégrer leur travail, «pour le principe, mais aussi parce que nous occupions des postes bien rémunérés et que nous sommes diplômés».Chemin faisant dans le processus de paix, des interrogations pointent, des omissions se posent et des «oublis» se manifestent. C’est le cas par exemple pour les anciens détenus des camps d’internement du Sud, qui ne figurent nulle part dans la charte.Des partis politiques ont soulevé le problème et Farouk Ksentini s’est chargé de le mettre sur le bureau du président de la République. Cependant, c’est véritablement le dossier des disparus qui va poser le plus de problèmes aussi bien aux autorités qu’aux familles.Si pour un premier temps, des familles dans le besoin acceptent le principe de l’indemnisation (elles sont estimées à 77% de l’ensemble des familles concernées, selon des statistiques faites par Farouk Ksentini), ces mêmes familles peuvent demain réclamer la vérité sur leurs parents.Les enfants, aujourd’hui en bas âge, peuvent tout aussi bien réclamer demain la vérité sur la disparition de leurs parents. C’est en ce sens que le témoignage des repentis est capital, exceptionnel.ais il semble que les islamistes tués dans des accrochages et enterrés dans les maquis ne représentent qu’une petite partie du dossier. Reste donc le lourd compromis du silence contre l’argent, et l’impossible deuil des familles.

طالب ثاوي ضمن عصابة للمتاجرة بالأسلحة النارية

طالب ثاوي ضمن عصابة للمتاجرة بالأسلحة النارية .يزيد/ستمكنت مصالح الأمن الحضري الرابع عشر "بومرزوق" من وضع حد لنشاط عصابة خطيرة تحترف المتاجرة بالأسلحة النارية والمخدرات والقيام باعتداءات استهدفت مواطنين عن طريق التهديد والضرب من بين عناصرها طالب ثانوي.وحسب ما علمناه فإن أفراد هذه العصابة الخطيرة المتكونة من -د/ع- 28سنة و-ز/ح- 20سنة يدرس بثانوية القماص بقسنطينة وشريكهما ق/ف21سنة مقيم بالجزار ببلدية بريكة ولاية باتنة تورطوا في قضية الحيازة والمتاجرة بالأسلحة النارية وحمل أسلحة بيضاء وقارورات الغاز المسيل للدموع وترويج المخدرات والحبوب المهلوسة وقاموا باعتداءات مختلفة بالضرب والتهديد.واستنادا الى مصادر الامن فأن المصالحة المذكورة باشرت تحرياتها بناء على ورود معلومات تفيد أن د/ع له سوابق عدلية ومحل بحث يحوز على سلاح ناري اقترف سرقة تحت التهديد بتاريخ 4 مارس الجاري لتتم عملية توقيفه أين ضبط معه سلاح ابيض وخنجر تقليدي وقارورة غاز مسيلة للدموع ومشط من الحبوب المهلوسة من نوع ريفوتريل قبل أن يفصح بأن السلاح الناري المتمثل في بندقية صيد مقطوعة الماصورة يوجد بمسكن شريكه ز/ح وهو طالب ثانوي يدرس بثانوية القماص الذي تم توقيفه هو الاخر واسترجاع قطعة السلاح واكتشاف امره بأنه أحد الناشطين في المتاجرة بالمخدرات أين تبين أنه يخفي 34 قطعة مهيأة للترويج داخل مرحاض ثانوية حي القماص بقسنطينة.التحقيق المعمقة مع الموقوفين أبانت أنق/ف المقيم بالجزار ببلدية بريكة هو الذي باع لهما السلاح الناري مقابل 5800دج وهو ما دفع بمصالح أمن بومرزوق طلب الترخيص من وكيل الجمهورية لدى محكمة قسنطينة بتمديد دائرة الاختصاص حيث تنقل رجال الامن الى مدينة بريكة أين تم توقيف الممون الرئيسي وادت عملية تفتيش مسكنه الى وجود بندقية ثانية بدون وثائق ويبقى التحقيق مستمرا للكشف عن ملابسات هذه القضية وما أن قامت العصابة باعتداءات أو نشاط اجرامي تعد ما تم الكشف عنه..........................................................................في اعقاب فضائح القطاعوزارة الصحة تحقق بقسنطينةيزيد/سأكد مصدر مطلع بالعيادة المتخصصة في أمراض الكلى بالدقسي أن لجنة وزارية مشكلة من مدراء مركزيين ومسؤولين بوزارة الصحة والسكان باشرت الأسبوع المنصرم تحقيقاتها بخصوص الفضائح التي هزت هذه العيادة التي كانت ولوقت قصير النموذج بشأن عمليات زرع الكلى قبل التوقف التام بداية من شهر جويلية من السنة الماضية.وحسب ذات المصدر فبعد استمعت اللجنة الى كل الأطراف المعنية بدءا بمدير العيادة ومرورا برئيس المجلس الطبي ووصولا الى الأخصائيين وأعدت تقريرا مفصلا سيعرض على الوزير"عمار تو" تتعلق أساسا بتبديد أموال عمومية قدرت بالملايير نتيجة نفاذ مدة صلاحية الأدوية المستعملة في عمليات زرع الكلى والتحضير لها والتي تكلف الواحدة منها أزيد من 200مليون سنتيم إضافة الى النزاعات الحاصلة والمشاكل العالقة نتيجة الحرب المعلنة بين المدير ورئيس المجلس الطبي الذي تتهمه الإدارة بعرقلة عملية زرع الكلى حتى يتمكن من توسيع المصلحة التي يشرف عليها والخاصة بعمليات سرطان البروستات.واستنادا الى المصدر نفسه فأن التحقيقات الوزارية طالت أيضا العيادة المتخصصة في وجراحة القلب بحي الرياض وهي التحقيقات التي قد تؤدي الى سقوط عدة رؤوس بقطاع الصحة بقسنطينة خاصة وأن الوزير هدد خلال زيارته الأخيرة الى عاصمة الشرق باتخاذ إجراءات صارمة لوضع حد لمهازل الصحة بقسنطينة رغم احتلالها المرتبة الخامسة صحيا على المستوى الوطني .وكانت "الفجر " سباقة الى الحديث عن مشاكل قطاع الصحة بولاية قسنطينة وتطرقت في مواضيع عديدة للصراعات الدائرة بعيادة الكلى بالدقسي والتي أثرت سلبا على السير الحسن لعمليات زرع الكلى وأضرت بالمرضى

حرب السجون بقلم نو رالدين بوكعباش

حينما يتحول السجين إلى قضية وتمسي القضية مسجونة بين لعبة السياسين ودهاء العسككريين وهكدا فبينما خرج قادة الإ رهاب الجز ائري من السجون فارحين بضحاياهم ودهبت عائلات ضحايا الإ رهاب لقلاع السجون لتنظر إلأى أفراح الإسلاميين الجز ائريين في عناقاهم بعدما إنتصر ت المصالحة الإ سلامية على الوئام الديمقراطي وبينما غرقت مدينة قسنطينة في ثنا يا إشاعة تدمير سجن الكدية العسكري بحجة مشروع الحافلة الكهربائية ووسط التردد الشعبي وفرحة أبناء قسنطينة بتهديم سجن الكدية تأتي حادثةالسجن الفلسطيني حينما وضعت العبقرية الإ سرائلية دهائها في كشف الغباء الفلسطيني وهكدا إنتقلت الزعامة السياسية من السلطة القضائية الفلسطينية إلى الحكومة الإ سرائلية التي أدركت أن الفلسطيننين مازالوا عاطفييين في قراراتهم السياسية وجاءت عملية الإ عتقال السياسية لثبث أن إسرائيل دولة عظمي بخبرائها ومسيريها فبينما تمنح ألإ نظمة العربية شهادات العفو السياسي على إرهابييها هاهي الدولة العبرية تحتفظ بحق الحياة للإسرائليين عبر ‘إعتقالها الزعيم الخرافي لمنظمة التحرير الفلسطينية لإعتبارها خطرا على الشعب الإ سرائلي وتزامنا مع هدا الطرح فإن إسرائيل بتهديمها لسجن فلسطين السياسسي أثبث أن الفلسطينيين يعيشون في سجن زعما ئمهم الخرافيين الدين يوهموون الشباب الفلسطيني بالمقاومة الشعبية بينما يعيش أهاليهم في الأ مصار الأوروبية حيث الأموال الفلسطينية توزع على الفتيات الإسرائليات من الجنسيات الإ وروبية وطبعا دون نسيان أن الشرطة الفلسطينية تتخد من مركز تبسة بالجزائر مصدر تكوينها العسكري فأي خطرا إدا كانت الإ نظمة العربية تكون قوافل الإ رهابيين لتحطيم خرافة القضية الفلسطينية وما فائدة ان تقوم الفصائل الفلسطينية بالإ ضراب الشامل من أجل شخصية سعدات التي لعبت دورا في تدمير لبنان و تشريد مصر وتعطيل مسار الشعب الجز ائري حيث أن الفلسطيننين من للجبهة الشعبية لتحرير فلسطين لعبوا دورا في أحداث قسنطينة سنة1986وطبعا فلاربما يأتي يوما نكتشف فيه أن حزب الله ساهم في أحداث الجز ائر ولابما نسمع يوما أن منظمة التحرير الفلسطينية ساهمت في إعتقال الجز ائررين وتشريد المثقفين الجز ائريين في روافد السنوات الجز ائرية السوداء وطبعا فإن حرب السجون كشفت أن الأ نطمة العربية أضحت تفضل الإ رهابيين على شعوبها وإلا فكيف نفسر أن تخصص صحيفة الجزائر نيوز صفحاتها الرئسية لتكريم زعيم الجما عة الإ سلامية المسلحة بالصور والتطبيل الإ علامي وهنا أسكت عن الكلام بعدما كشفت السياسة الإ سرائلية أن العرب يكرمون الإ رهابيين ويمنحون لهم أموال قارون بينما تدهب حرية مواطينهم أدراج النفاق السياسيوحبدا لو كانت إسرائيل تدير الإ زمة الجز ائرية فلا ربما دمرت سجن الحراش لتعتقل السياسيين الجز ائريين الدين أصدروا قانون يجعل الإ رهابي بطلا والضحية مجرما وشر البلية مايبكي بقلم نور الدين بوكعباش

حرب السجون بقلم نو رالدين بوكعباش

حينما يتحول السجين إلى قضية وتمسي القضية مسجونة بين لعبة السياسين ودهاء العسككريين وهكدا فبينما خرج قادة الإ رهاب الجز ائري من السجون فارحين بضحاياهم ودهبت عائلات ضحايا الإ رهاب لقلاع السجون لتنظر إلأى أفراح الإسلاميين الجز ائريين في عناقاهم بعدما إنتصر ت المصالحة الإ سلامية على الوئام الديمقراطي وبينما غرقت مدينة قسنطينة في ثنا يا إشاعة تدمير سجن الكدية العسكري بحجة مشروع الحافلة الكهربائية ووسط التردد الشعبي وفرحة أبناء قسنطينة بتهديم سجن الكدية تأتي حادثةالسجن الفلسطيني حينما وضعت العبقرية الإ سرائلية دهائها في كشف الغباء الفلسطيني وهكدا إنتقلت الزعامة السياسية من السلطة القضائية الفلسطينية إلى الحكومة الإ سرائلية التي أدركت أن الفلسطيننين مازالوا عاطفييين في قراراتهم السياسية وجاءت عملية الإ عتقال السياسية لثبث أن إسرائيل دولة عظمي بخبرائها ومسيريها فبينما تمنح ألإ نظمة العربية شهادات العفو السياسي على إرهابييها هاهي الدولة العبرية تحتفظ بحق الحياة للإسرائليين عبر ‘إعتقالها الزعيم الخرافي لمنظمة التحرير الفلسطينية لإعتبارها خطرا على الشعب الإ سرائلي وتزامنا مع هدا الطرح فإن إسرائيل بتهديمها لسجن فلسطين السياسسي أثبث أن الفلسطينيين يعيشون في سجن زعما ئمهم الخرافيين الدين يوهموون الشباب الفلسطيني بالمقاومة الشعبية بينما يعيش أهاليهم في الأ مصار الأوروبية حيث الأموال الفلسطينية توزع على الفتيات الإسرائليات من الجنسيات الإ وروبية وطبعا دون نسيان أن الشرطة الفلسطينية تتخد من مركز تبسة بالجزائر مصدر تكوينها العسكري فأي خطرا إدا كانت الإ نظمة العربية تكون قوافل الإ رهابيين لتحطيم خرافة القضية الفلسطينية وما فائدة ان تقوم الفصائل الفلسطينية بالإ ضراب الشامل من أجل شخصية سعدات التي لعبت دورا في تدمير لبنان و تشريد مصر وتعطيل مسار الشعب الجز ائري حيث أن الفلسطيننين من للجبهة الشعبية لتحرير فلسطين لعبوا دورا في أحداث قسنطينة سنة1986وطبعا فلاربما يأتي يوما نكتشف فيه أن حزب الله ساهم في أحداث الجز ائر ولابما نسمع يوما أن منظمة التحرير الفلسطينية ساهمت في إعتقال الجز ائررين وتشريد المثقفين الجز ائريين في روافد السنوات الجز ائرية السوداء وطبعا فإن حرب السجون كشفت أن الأ نطمة العربية أضحت تفضل الإ رهابيين على شعوبها وإلا فكيف نفسر أن تخصص صحيفة الجزائر نيوز صفحاتها الرئسية لتكريم زعيم الجما عة الإ سلامية المسلحة بالصور والتطبيل الإ علامي وهنا أسكت عن الكلام بعدما كشفت السياسة الإ سرائلية أن العرب يكرمون الإ رهابيين ويمنحون لهم أموال قارون بينما تدهب حرية مواطينهم أدراج النفاق السياسيوحبدا لو كانت إسرائيل تدير الإ زمة الجز ائرية فلا ربما دمرت سجن الحراش لتعتقل السياسيين الجز ائريين الدين أصدروا قانون يجعل الإ رهابي بطلا والضحية مجرما وشر البلية مايبكي بقلم نور الدين بوكعباش

البروفيسور محمد حربي في شهادة تاريخية

البروفيسور محمد حربي في شهادة تاريخيةعرض علي الجنرالات الرئاسة قبل بوضياف ورفضتفي دردشة عابرة مع البروفيسور محمد حربي داخل بهو نزل بانوراميك على الساعةالثامنة من صباح يوم الخميس 19ماي "دكري يوم الطالب"كشف عن حقيقة دات أهمية تار يخيةبالغة تعتبر مفاجأةإسثتنائية حيث أكد بأن عدد من الجنرالات إضافة إلى النقابي الراحل بن حمودةعرضوا عليه منصب رئيس الجمهورية عند إشتداد الأزمة الدا خلية في أواسط التسعينات فرفض رفضا قاطعا قائلا لهم بالحرف الواحد"هل تريدون أن تفعلوا بي ما فعلتم بالرئيس بن بلة "ثم أضاف البروفيسور حربي قائلا "بأنه كان يعلم بمصير بوضيافعلى إعتبار أن الرجل يملك شخصية قويةمن الصعب إخضاعها وتوجيهها وعندما لاحظ الذين جلبوه من منفاه بالمغرب أن شريحة الشباب بدأت تلتف حوله وأنه بدأ يطلع على ملفات خطيرة إنتقموا منه بالطريقة الوحشية التي يعلمها الأن الجميع "علما الكلام للبروفيسورحربي-أن هؤلاء الذين إغتالوا بوضياف كانوا خططوا من قبل للقضاء عليه عندما زارمدينة مغنية لكنهم لأسباب مجهولة وغير معروفة فشلوا في تحقيق هذا الهدف"البرفيسور حربي كان يرغب في عدم نشر مثل هذه الشهادة التاريخية المتميزة موضحابأن الوقت لم يحن بعد لكننا مع ذلك نعتذر له عن عدم الإستجابة لهذه الرغبة لأن الأمر في الحقيقة يخص الأجيال القادمة ولأنه مريض وفي السبعينات من عمره "شفاه الله"فإن مسؤوليتنا الإعلامية وطبيعة الشهادة نفسها تدفعنا إلى خيانة الوعد فألف معذرةرشيد فيلاليصحيفة الشروق اليومي عددالإثنين23ماي 2005الصفحةالتاسعة عشرة "الثقافة"حضر اللقاء الأديب حسين مهدي وصحفية النصر عبير شهرزادوالأستاد مرداسيملاحظةرئيس القسم الجهوى عبد الناصر بن عيسيمسؤول الصحيفة سعد بوعقبةمديرها فوضيلالخط الإفتتاحيمعارضللتيار العلماني مساند للتيار الإرهابي الجز ائري بزعامة الإسلاميين الإ نتخحاريينوصفها مدير التلفزيون بقلعة اإرهابيين

الشهادة التار يخية بقلم نورالدين بو كعباش

هده الشهادة التار يخية للمؤرخ الجز ائري نشر مقتطف منها في جريدة الشروق اليومي صبيحة يوم23ماي2005وتركت جدلا سياسيا كبيرا ونظرا لأهميتها هأناأنشرها عبر شبكة الجز يرةقصد كشف الحقائق وفضح الأكاديب كما نرجومن قناة الجزيرة أن تجري حديثا مع محمد حربي وتفتح خفايا حديث صحفي منسي في تاريخ الجز ائر المعاصرةنص الشهادة البروفيسور محمد حربي في شهادة تاريخية عرض علي الجنرالات الرئاسة قبل بوضياف ورفضتفي دردشة عابرة مع البروفيسور محمد حربي داخل بهو نزل بانوراميك على الساعة الثامنة من صباح يوم الخميس 19ماي "دكري يوم الطالب"كشف عن حقيقة دات أهمية تار يخيةبالغة تعتبر مفاجأةإسثتنائية حيث أكد بأن عدد من الجنرالات إضافة إلى النقابي الراحل بن حمودة عرضوا عليه منصب رئيس الجمهورية عند إشتداد الأزمة الدا خلية في أواسط التسعينات فرفض رفضا قاطعا قائلا لهم بالحرف الواحد"هل تريدون أن تفعلوا بي ما فعلتم بالرئيس بن بلة "ثم أضاف البروفيسور حربي قائلا "بأنه كان يعلم بمصير بوضيافعلى إعتبار أن الرجل يملك شخصية قوية من الصعب إخضاعها وتوجيهها وعندما لاحظ الذين جلبوه من منفاه بالمغرب أن شريحة الشباب بدأت تلتف حوله وأنه بدأ يطلع على ملفات خطيرة إنتقموا منه بالطريقة الوحشية التي يعلمها الأن الجميع "علما الكلام للبروفيسورحربي-أن هؤلاء الذين إغتالوا بوضياف كانوا خططوا من قبل للقضاء عليه عندما زارمدينة مغنية لكنهم لأسباب مجهولة وغير معروفة فشلوا في تحقيق هذا الهدف" البرفيسور حربي كان يرغب في عدم نشر مثل هذه الشهادة التاريخية المتميزة موضحابأن الوقت لم يحن بعد لكننا مع ذلك نعتذر له عن عدم الإستجابة لهذه الرغبة لأن الأمر في الحقيقة يخص الأجيال القادمة ولأنه مريض وفي السبعينات من عمره "شفاه الله"فإن مسؤوليتنا الإعلامية وطبيعة الشهادة نفسها تدفعنا إلى خيانة الوعد فألف معذرة رشيد فيلالي صحيفة الشروق اليومي عددالإثنين23ماي 2005الصفحةالتاسعة عشرة "الثقافة"حضر اللقاء الأديب حسين مهدي وصحفية النصر عبير شهرزادوالأستاد مرداسي ملاحظة رئيس القسم الجهوى عبد الناصر بن عيسي مسؤول الصحيفة سعد بوعقبة مديرها فوضيل الخط الإفتتاحي معارضللتيار العلماني مساند للتيار الإرهابي الجز ائري بزعامة الإسلاميين الإ نتحاريين وصفها مدير التلفزيون بقلعة اإرهابيين وطبعا تبقي الشهادة التاريخية ورقة مجهولة في تاريخ الجز ائر وشكرا

رسائل خاصة

المسرحية الجزائرية بقلم نور الدين بوكعباشهاهي الأمصار الجز ائرية تقف حائرة في مسار مسرحيات حكامها السياسيين فبعدما سقطت حكومة أويحي الإ فتراضية بسبب عجزها عن إقناع مواطنيها بحتمية المشروع الجزائري الجديد هاهي بشائر عيد العمال تعلن ميلادحكومة العفو الشامل بزعامة يحي ورئاسة أبوقرة ومباركة بلخادم وهكدا إستقبلت الأوساط الشعبية القائمة الحكومية بسخرية الإ قدار بعدما طردت الخبرة الإ قتصادية لعا ئلة بن أشنهو و أعلنت أسماء وزارية تفتقر للمصداقية التار يخية ومما زاد دهشة الحا ئرين في الأراضي الجز ائرية التذبذب الفكري للرئيس بو تفلقة الذي ضرد وزراء حكومة بن فليس نا ضيا في سبيل تعيين الخبير بن أشنهو وهاهو بعلن تمرده على بن أشنهو الذي فضل إسثتمار 55مليار دولار في الإ نتاج الصناعي لكن دهاء أويحب جعل بو تفليقة يضحي بصديقه العزيز في سبيل إرضاء رغبات جماعات أويحي التجارية لنهب أموال الإ نعاش الإ قتصادي وتذكر أوساط شعبية أن حافلات أويحي للنقل العمومي غزت شوارع العواصم الجز ائرية كما تحول أتباعه إلى ريعيين جدد أمثال الطالب بودوشة في قسنطينة وتذكر أوساط من حركة حمس أن سقوط أفكار بن أشنهو من صداقة بوتفليقة يطرح تساؤلات خطيرة خاصة والخبير الإ قتصادي سوف يعرقل مشاورات الجزائر مع منظمة التجلارة الدولية مستقبلا بعدما طردت حكمة بو تفليقة التلميذ الغبي نور الدين بوكروح من مفاتن وزارة التجارة وتبقي فضيحة أبو جرة سلطاني الذي تفاوض مع بو تفليقة على خيانة أنصاره مقابل إلغاء حزبه الإ نتهازي من الوجود التار يخي الجز ائري صورة نا طقة عن المسرحية الحكومية الجز ائرية التي أبدعت في توزيع أدوارها بين تجار حزب الأموات وأطلال حزب الإ حلام وشر البلية ما يبكي بقلم نورالدين بوكعباشمجزرة القاهرةبقلم نور الدين بو كعباشبينما غرقت الأمصار الجزائرية في مفاتن العفو السياسي وبشائر المصالحة الوطنية ووسط الإنباء الصحفيةالمتضاربة عن التعديل الرئاسي وبين فضائل إكتشاف بقايا الإرهاب الإسلامي في السهول الجزائرية تأتي مجزرة القاهرة لتفتح شهية الحديث التاريخي الجزائري حول المجازر الجزائرية التي قتلت أبناء المسيح وشردت أحفاد عيسي وطردت بنات حواء من الجنة الجزائرية ومن غرائب الصدف أن صراحة المبارك الإعلامية في ثنايا قناة العربية وإفتحاره بإنتصاراته على الكرم الإسرائيلي في حرب 67ترك العقول الجزائرية تستذكر يوم أعلنت الدولة الجزائرية إعترافها بالدولة الفلسيطينية المستقلة لتبدأ مراسيم الجنازة الجزائرية السياسية وتزامن مع مجزرة القاهرة فإن الإحداث الجزائرية تعيد ملامح مأساتها في العراق ولبنان ولا يستبعد محللون جزائرين أن يغتال الرئيس حسني مبارك كما لا يستبعد أن تقوم الحرب الإهلية المصرية بناءا على الظاهرة الجزائرية وتبقي ظاهرة دخول النساء العربيات في الإرهاب العالمي صورة مجردة عن حقيقة المرأة العربية التي أنجبت الإ رهاببين في الجز ائر ما ضيا و حا ضرا وتكفي المرء العربي نكسة حينما يكتشف أن مجزرة القاهرة حدثث في مراسيم الصراحة العا طفية للرئيس المصري لقناة العربية بعدما تناست الذا كرة العربية خفايا تحاليل قناة الجزيرة أيام حرب الصحراء ولا تستبعد أوساط جزائرية أن تكون أطراف في السلطة المصرية وراء مجزرة القاهرة خاصة والإدعاء بكون الإرهابي مطارد من مصالح الأمن المصرية ثم كيف تبينت القرابة العا طفية بين الحا دثين تلكم نتساؤلات تضع السياسة المصرية في مهب الريح فهل إ ستفادت أم الدنيا من عبقرية الشعب الجز ائري العظيم وشر البلية ما يبكي. بقلم نور الدين بو كعباشرسالة مفتوحة إلى صحيفة المجانين بقلم نور الدين بوكعباشسيادة رئيس التحريرالسلام عليكم ورحمة اللهأما بعد ففي ظلال الظروف السياسية الإسثتنائية الراهنة نجد وريقات صحيفتكم التجارية "الصح-أفة تتخد من مأساة المجتمع الجزائري سبيلا للفتنة السياسية الكبري مستخدمة في دلك أساليب –شيطانية يعجز اللسان عن نطقها ثقافيا وليت الأمر توقف عند درجة القدف الشيطاني بل تعداه إلى تحريض الشعب الجزائري على العصيان المدني مثلما لمسناه في تصريحات أحفاد الإنقاد القائلة "ألا تعلم أننا نعتمد على صحيفتي النور القسنطينية والصح –أفة الوهرانية في تنفيد جرائمنا السياسية وإن لم تصدقني هاك صحيفة الصح –أفة لشهر رمضان المعظم وصحيفة النور لشهر جوان المكرم ";وهنا تضطرني المأساة الجزائرية إلى تنبيهكم أنني أحملكم مسسؤلية الإغتيال السياسي لأحفاد الجزائر المستقلة حضاريا مادمتم عقولا معطلة لا تفرق بين الرسالة الإعلامية والأخلاق التجارية وخير وصية لعصابة المجانين أوقفوا إصدار صحيفة المجانين وإلا فإنتظروا مطرقة ثورة العقلاء بقلم نور الدين بوكعباش قستنطينة في 1مارس 1992أين حرية التفكير يا أحلام مستغانمي بقلم نور الدين بوكعباشسيدتي الفاضلةلقد تفاجأت بالإقصاء الإلكتروني لمقالاتي من موقعك العاطفي ووقفت متسائلا لمادا تدعي مستغانمي دفاعها عن حرية المثقفين بينما تحول منتدي موقعها الإلكتروني إلى منبر للقمع الفكري ضد المثقف الجزائري نور الدين بوكعباش ومن شدة التأسف وقفت حائرا لمادا تحسنين أغنية مأساة المثقفين وأنت ساهمت في الأزمة اللبنانية وما قمعك الفكري ضد مقالاتي إلا صورة مصغرة عن مأساة إمرأة مجنونة ترفض الأراء المعارضة وتدعي النبوة الأدبية وختاما إنك غبية القرن العشريين وشكرا بقلم نور الدين بو كعباشالمعرض الإسلاميبقلم نور الدين بو كعباشعندما يتحول معرض الكتاب إلى ملتقي لأنصار إبن لادن فتلك بشائر المأساة الجزائرية وهكذا إنتقلنا صبيحة اليوم إلى المنطقة الصناعية بحي بو الصوف حيث مراسيم معرض الكتاب الدولي الذي وضعت بصماته مؤسسة بن باديس السلفية وما كدنا ندخل بوابة المعرض حتي إستقبلنا حراس السيارات بالعصي وعندما توغلنا بين رفوف المعرض راينا جناح لمؤسسة مفدي زكريا والمجلس الإسلامي الأعلي وجمعية العلماء المسلمين الجزائرين ووسط تساؤلاتنا الحائرة حول الإقبال الجنوني على الكتاب السلفي من طرف الجامعيين الجزائرين فوجئنا بصراعات بين ألاجنحة المصرية والجزائرية حول الإقراص المضغوظة المزيفة التي تراوحت أسعارها بين 50و150دينار جزائري وأما مفاجأة المعرض الإنتحاري فإن مكتبة المغني السعودية عرضت المجلدات الدينية بسعر 200دينار جزائري مثلما تبرزه الفقرة التالية "صدق أو لا تصدق المجلد ب200دينار إنها فرصة لا تعوض "ومن عجائب المصائب أن الإسلاميين الإنتحاريين تميزوا بلباسهم الإفغاني ونظراتهم الحاقدة على الفتيات المتبرجات ومما زاد في شكوكنا خداعهم التجاري لمتسوقين فيكفي أن مكتبة جزائرية فرضت منتوج السواك في مبيعاتها وكذلك حظي الإسلاميين برعاية صحفية من طرف الصحافة الإسلامية الجزائرية"البلاد الشروق أخر ساعة صوت الأ حرار إذاعة سيرتا المحلية"ومن خلال جولتنا الخا طفة لاحظنا نفاق الإسلاميين وغباء الديمقراطيين الذين أمسوا يقبلون على شراء الملصقات الحائطية والأدعية الدينية وتبقي المأكولات الإسلامية اللغة الإقتصادية لزعماء المعرض التجاري الذي ينذر بكارثة سياسية مستقبلا خاصة وأتباع العفو الشامل برزت غنائمهم التجارية التي إختلسوها من أرزاق المواطنين أثناء العشرية السوداء وشر البلية ما يبكي. بقلم نور الدين بوكعباشالمسرحية الجزائرية بقلم نور الدين بوكعباشهاهي الأمصار الجز ائرية تقف حائرة في مسار مسرحيات حكامها السياسيين فبعدما سقطت حكومة أويحي الإ فتراضية بسبب عجزها عن إقناع مواطنيها بحتمية المشروع الجزائري الجديد هاهي بشائر عيد العمال تعلن ميلادحكومة العفو الشامل بزعامة يحي ورئاسة أبوقرة ومباركة بلخادم وهكدا إستقبلت الأوساط الشعبية القائمة الحكومية بسخرية الإ قدار بعدما طردت الخبرة الإ قتصادية لعا ئلة بن أشنهو و أعلنت أسماء وزارية تفتقر للمصداقية التار يخية ومما زاد دهشة الحا ئرين في الأراضي الجز ائريةالتذبذب الفكري للرئيس بو تفلقة الذي طرد وزراء حكومة بن فليس ما ضيا في سبيل تعيين الخبير بن أشنهو وهاهو بعلن تمرده على بن أشنهو الذي فضل إسثتمار 55مليار دولار في الإ نتاج الصناعي لكن دهاء أويحي جعل بو تفليقة يضحي بصديقه العزيز في سبيل إرضاء رغبات جماعات أويحي التجارية لنهب أموال الإ نعاش الإ قتصادي وتذكر أوساط شعبية أن حافلات أويحي للنقل العمومي غزت شوارع العواصم الجز ائرية كما تحول أتباعه إلى ريعيين جدد أمثال الطالب بودوشة في قسنطينة وتذكر أوساط من حركة حمس أن سقوط أفكار بن أشنهو من صداقة بوتفليقة يطرح تساؤلات خطيرة خاصة والخبير الإ قتصادي سوف يعرقل مشاورات الجزائر مع منظمة التجلارة الدولية مستقبلا بعدما طردت حكمة بو تفليقة التلميذ الغبي نور الدين بوكروح من مفاتن وزارة التجارة وتبقي فضيحة أبو جرة سلطاني الذي تفاوض مع بو تفليقة على خيانة أنصاره مقابل إلغاء حزبه الإ نتهازي من الوجود التار يخي الجز ائري صورة نا طقة عن المسرحية الحكومية الجز ائرية التي أبدعت في توزيع أدوارها بين تجار حزب الأموات وأطلال حزب الإ حلام وشر البلية ما يبكي بقلم نورالدين بوكعباش مجزرة القاهرة بقلم نور الدين بوكعباشبينما غرقت الأمصار الجز ائرية في مفاتن العفو السياسي و بشائر المصالحة الوطنية ووسط الإ نباء الصحفيةالمتضاربة عن التعديل الرئاسي وبين فضائل إ كتشاف بقايا الإ رهاب الإ سلامي في السهول الجز ائرية تأتي مجزرة القاهرة لتفتح شهية الحديث التار يخي الجز ائري حول المجازر الجز ائرية التي قتلت أبناء المسيح وشردت أحفاد عيسي و طردت بنات حواء من الجنة الجز ائرية ومن غرائب الصدف أن صراحة المبارك الإعلامية في ثنايا قناة العربية وإ فتحارهبإ نتصاراته على الكرم الإ سرائيلي في حرب 67ترك العقول الجز ائرية تستذكر يوم أعلنت الدولة الجز ائرية إعترافها بالدولة الفلسيطينية المستقلةلتبدأمراسيم الجنازة الجز ائرية السياسية وتزامن مع مجزرة القاهرة فإن الإ حداث الجز ائرية تعيد ملامح مأساتها في العراق و لبنان ولايستبعد محللون جز ائرين أن يغتال الرئيس حسني مبارك كما لايستبعد أن تقوم الحرب الإ هلية المصرية بناءا على الظاهرة الجز ائرية وتبقي ظاهرة دخول النساء العربيات في الإرهاب العالمي صورة مجردة عن حقيقة المرأة العربية التي أنجبت الإ رهاببين في الجز ائر ما ضيا و حا ضرا وتكفي المرء العربي نكسة حينما يكتشف أن مجزرة القاهرة حدثث في مراسيم الصراحةالعا طفية للرئيس المصري لقناة العربية بعدما تناست الذا كرة العربية خفايا تحاليل قناة الجزيرة أيام حرب الصحراء و لاتستبعد أوساط جز ائرية أن تكون أطراف في السلطة المصرية وراء مجزرة القاهرة خا صة والإ دعاء بكون الإ رهابي مطارد من مصالح الأمن المصرية ثم كيف تبينت القرابة العا طفية بين الحا دثين تلكم تساؤلات تضع السياسة المصرية في مهب الريح فهل إ ستفادت أم الدنيا من عبقرية الشعب الجز ائري العظيم وشر البلية ما يبكي بقلم نور الدين بو كعباش

رسائل خاصة مجموعة مقالات خا صة

المكالمة الهاتفية بقلم نو رالدين بو كعباشحينما تحول المكالمة الهاتفية إلى ورقة تجارية في إذاعة سيرتا المحلية فتلك بشائر الإفلاس الإعلامي وهكذا بينما أعلنت حصة إنشغالات لصاحبها علاوة بو شلاغم عن إنشغالاتها العاطفية في تبيض صورة مسؤلي قسنطينة إمتدادا من مدير الثقافة وإنتهاءا بنائب بلدية قسنطينة المكلف بالثقافة وما بينهما من الإدارة التقنية لإذاعة سيرتا بزعامة المخرج الإرتزاقي جمال الدين حازرلي وما كادت الثقافة الفلكورية تزدهر حتي تدخل مدير مؤسسة بن باديس ليعلن نجاح معرض الكتاب الإسلامي الذي فتح ذراعية لأتباع إبن لادن وأنصار الإنتحار الإسلامي ووسط إلحاح الصحفي علاوة بوشلاغم على سماع أصوات الهائمين في الأرض فوجئت بصوت صحفية الخبر التي أفنت أصواتها في تمجيد مدير مكتب الخبر الجهوي سابقا وزعيم حراس الثقافة حاليا ونظرا لغيرة في نفسي قررت التوجه إلى الكشك الهاتفي لأفضح تلاعبات تجار يوم العلم بقسنطينة وما كدت أضغظ على الرقم 031927436 حتى إ ستقبلني صوت المخرج جمال الدين حازرلي غاضبا ومستفسرا عن مكان إتصالي وكأننا في زمن الشيوعية الحمراء لقوله من تكون؟ نورالدين بوكعباش من قسنطينة. ومن أي مكان تتكلم؟ من الكشك الهاتفي. إنتظر لحظات فقط.. وما كدت أستمع للحصة حتي أعلن حازرلي إنهاء المكالمة الهاتفية ومن شدة غضبي أعدت الكرة لأصطدم بفخامة المخرج الإذاعي الإنتهازي الذي نطق قائلا هناك مكالمات كثيرة لاداعي للإنتظار وهنا لحظت ستهزاءا بالمستمعين حينما تحولت المكالمات الهاتفية إلى الحديث عن السينما وكأن المخرج الإذاعي وظف عشيرته للتضليل على الصحفي علاوة بو شلاغم وإستمرت الأحداث لأعلن تغير الكشك الهاتفي نتيجة إرتفاع تكلفة المكالمة الهاتفية وفي هذه الأثناء توجهت إلى أحد الأكشاك الهاتفية بشارع عواطئ مصطفي لأصطدم بصدفة تاريخية حينما أهمني أحد أفراد الطاقم التقني بقطع المكالمة ومن شدة غضبي كررت الإتصال لكن إنتهت الحصة العاطفية وغابت الإصوات الثقافية الصادقة لأكتشف حصيلة إتصالي بمبلغ خيالي يفوق 200دينار وهنا وقفت متسائلا أهكدا تحاصر إنشغالات المواطن بعدما تبين أن المخرج الإذاعي يسعي لتحسين قريبه المسؤل عن الثقافة في بلدية قسنطينة المهم أنني إ نتظرت إعلان حصة تهاني المستمعين لأعلن إتصالي بالمديعة منال صادقي التي حاولت إيهامي بالتسامح في ذكري المولد النبوي الشريف ومما قلته أيعقل أن تحاصرني حصة إنشغالات صباحا وتمنعني من الحديث الثقافي أليس من العار أن تتحول حصة إلى متاجرة سياسية وكيف أتسامح وأنا عايشت بدور العنصرية الإعلامية صباحا وما كدت أختتم حديثي حتي تدخلت مقيمة سورية لتبرير البيروقراطية الإذاعية في مفاتن إذاعة سيرتا العشائرية وهكدا أضحت المكالمة الها تفية بصمة عار في جبين البرامج الإذاعية للمحطات المحلية التي أضحت تابعة لأبناء الوالي الصالح وليست خا ضغة لطموح الشعوب العربية وشر البلية ما يبكي بقلم نو رالدين بو كعباشرسالة مفتوحة إلى مدير الجز يرة بقلم نورالدين بو كعباشإلي مدير الجزيرة لقد تتبعت فصول حصصكم اليومية ووقفت متسائلا لمادا تخلف العقل العربي فإ كتشفت أن العاطفة الكاذبة ثمثل قدوة الإ نسان العربي وإلا كيف نفسرالنفاق العربي ألإ علامي في االصحافة العربية إذ كيف يعقل أن يشتري صدام حسين قنوات فضائية مقابل الترويج الإ شهاري للمقاومة العر اقية المز يفة وبل تتعداه إلي شراء الأقلام الصحفيةقصد النفاق الإ علامي ومن الغر ابة أن الصحافة العربية تتقن التجارة السياسية وإلا كيف نفسر أن الصحفيين الجز ائريين في الجز يرة/فيروز زياني .عبد القادر عياض.لخضر بريش.ليلي سماتي .خديجة بن قنة/تحصلوا علي منا صبهم بناء علي وسا طة سياسية لا إ حترافية إعلاميةوأعلم أن الصحفية فيروز إستغلت الصداقة السياسية بين الر ئيس بو تفليقة وأمير قطر في حصولها علي الو ظيفة الإ شهاريةوهنا تكمن الكارثة الإ علامية في عالمنا العربي وشر البليةمايبكي بقلم نورالدين بو كعباشالإشهار الإسلامي بقلم نورالدين بو كعباشحينما يعجز الخطيب عن إقناع المصلين فتلك بشائر الإ فلاس الثقافي لكن أن تتحول حافلة للنقل العمومي إلى منبر للخطابة الدينية فدلك مالم يصدقه إنسان دلك مارسمته عدسة أقلامنافي مفاتن الرحلة الشعبية بين أحياء المدينة الجديدة /على منجلى /ومحطة بومزو للنقل العمومي حيث تحول خطيب مسجد المدينة الجديدة إلى خطيب إنتحاري حينما وصف الغناء بقرأن الشيطان وإتهام النساء بالفجور ولم يبخل على الشباب بالنصائح التحريضية على محاربة الفسوق و العصيان ليختتم حديثه أنه مختص في طرد الجنون من أجساد البشر مستندا على تجاربه الشخصية في طرد جن إسرائيلي من جسد فتاة قسنطينية كما وعد احد الفتيان بدخول الجنة لكونها سوف ترتدي الحجاب كإلزام لا إ قتناع مختصرا حديثه الديني في تخويف المسافرين من بشائر يو م القيامة مع إرهابهم بالوعيد الدنيوي بالعداب الشديد في دار المتاع مختتما قبساته بدعوة المسافرين إلى زيارته اليومية في مسجد على منجلى ولقد لاحطنا تدمرا نفسيا لدي الفتيات اللواتي عجزنا عن التعبير بعدما أضحي الإ سلام لعبة إ شهارية في أيادي الأغبياء إسلاميا ومن شدة الغضب قرر المسافرين مغادرة الحافلة خوفا من العمليات الإ رهابية خاصة والتهديد الإشهار ي للداعية المغرور جعل الأنظار تتدكر سنوات الجز ائر المجنونة التى سقطت خلالها أرواح مجانية بسبب الفتوى الإ رتجالية وللإ شارة فإن الداعية الإ سلامي عبر عن غضبه الإحتماعي من المسافة الطويلة بين أحياء قسنطينة ما أرغمه على ترويج الإ شهار الإ سلامي في ثنايا الحافلة الشعبية تشجيعا للدعوة الإنسانية الصادقة لتخليص القسنطنيين من الشياطين الجدد وهكدا بينما تزرع المدارس الجز ائرية بدور التطرف الديني تأتي قناة إقرأ لتضيف للجز ائرين مأساة المثالية الإتسانسة للداعية الإ نفتاحي عمرو خالد الدي إستقطب أنظار الجز ائريات حيث تحولت دروسه الإ نطباعية إلى أفيون إعلامي كما أن موقعه الإلكتروني أمسي منبر للتجارة الإ لكترونية حيث حقق باعة الأقراص الدينية أموال قارون في أنفاق قسنطينة مادامت دروس الموقغ الإ سلامي مجانية وربدينار جديد خير من نصائح عمرو وهكدا تحول الدين الإ سلامي إلى لعبة إشهارية في مساجد قسنطينة التي تستقطب ألاف المصلين رمضاني وتبحث عن مصلييها في الشهور السالفة ومن الغرابة أن التيار الإ سلامي في مدينة قسنطينة يغيش صراعا سياسيا بين أحفاد الإ نقاد وزعماء الإ صلاح وإ نتهازي حماس مما شجع السلفيين الجدد على تكفير المجتمع القسنطيني وشرالبلية ما يبكي بقلم نورالدين بو كعباش الحديث الصحفي بقلم نو رالدين بو كعباشأن يتحول العمل الصحفي إلي لعبة صبيا نية في مفاتن الصحافة الجز ائرية فدلك مالم يصدقه إ نسان عا قل إذكيف يعقل أن يتحول الأغبياء ثقافيا إلي مرشدين سياسيين وخبراء إ علا ميين دلك مار سمته مفاتن التوظيف الإ نتهازي في الصحافة الجز ائرية فيكفي أن تكون من أ صحاب المصالح لتصبح صحفي محترف بشهادة صحفيي الخبر وأما الوظائف الإ علا مية الر سمية فتكفيك القرابة السياسية مع أحباب السلطة السياسية لتمسي رئيس صحيفة عمو مية فا شلة تتحصل علي الشقق الشاغرة وتوظف عشير تك الأ قر بين مادامت الوظيفة رزق حكومي وبين هدا و داك فيكفي القار ئ الجز ائري نكسة حينما يعلم ان الشكوي الإ جتما عية تقديمها للصحفي الجز ائري علي شكل رسالةخطية مع تقديم البرهان المادي وكأ نك في محكمة الأحوال الشخصية واما إدا عر جنا علي المستوى الثقافي فأغلب الصحفيين الجز ائريين لا يقر اون الكتاب الثقافي ولايتقنون كتابة المقالة الصحفية ويكفيك نظرة علي الصفحات الر ئيسية للصحافة الجز ائرية لتكتشف المأ ساة الإ علا مية للمو اطن الجز ائري الدي إ كتشف ان نقوده الشهر ية تدهب للما فيا الإ علا مية التي إ ختلطت عليها اوراق زبت الز يتون بأقلام الحبر الأسود ولعلا تغيير صحيفة اليوم الحز ائرية في مواقفها الإ علا مية من صحيفة مستقلةسياسيا إلي صحيفة مستقيلةإعلاميا إلا برهان قاطع علي ان الصحافة الجز ائرية دخلت في اروقة قطيع الغنم مادامت تمجد رؤؤس الموال علي عالم الأ فكار الإ نسانية وتكفي الصحفي الجز ائري نكسة حينما تجده يجتهد في الإ نتقال بين الجر ائد العو مية و الصحف الخا صةى كالحر باء هائمة في الصحراء الاعلا مة ومما يدكر أن صحفي اسس خمسة عشرة جريدة في أر بع سنوات وإستقال منها جميعا ليؤسس صحيفة مستقلة حكو مية بعدما علم ان رئيس الحكو مة القادم من اصدقائه الأ شقاء وشر البلية ما يبكي حينما تتحول الصحافة إلي وسيلة للتجارة الإ قتصادية فهدا مدير تحرير يستغل منصبه الصحفي في إ ستيراد الملا بس الجا هزة لبيعها في سوق دبي بمدينة العلمة وتلك رئيسة الأ خبار بالتلفزيون تشتري أر اضي عقار ية من بلديات الجز ائر لتبيعها لفقراء الجز ائر بأ موال با هضةوداك صحفي سياسي يستغل مؤسسته الصحفية للحصول علي شهادة الما جستير بإ متياز من معهد ألأ جتماع بجامعة قسنطينة عبرتكليف صحيفته بإ رسال وفد صحفي للتحقيق في معهد الإ جتماع عشية الر سالة الجا معية وهؤلاء صحفييون شباب تهضم حقوقهم أف جتما عية من صحيفتهم لأ نهم يتقنون العمل الصحفي ومن الغر ابة أن الصحفي الجز ائري اكثر غباءا ثقافيا فيكفيك نظرة ومن الغر ابة أن الصحفي الجز ائري اكثر غباءا ثقافيا فيكفيك نظرة لي العناوين ا شها رية لتكتشف ان الصحافة الجز ائرية تحسن ا قتباس ا علامي من المواقع الإلكترونية دون إ شارة صحفية أو إ عتراف ثقافي ولعلا ما سجلته الأ يام أن صحفي جز ائري أسس صحيفة أسبو عيةمن شبكة الأ نتر نيت وو ظف صحفيين وهميين و طبع أعداد الجر يدة ليو زعها علي القار ي الجز ائري بكو نها مجهود إ علامي جديد في تار يخ الصحا فة الجز ائرية وهنا نسكت عن الكلام المباح حينما نكتشف مأ ساة المثقفين الجز ائرين الذين ينشرون مقالا تهم الثقافية مجانا بينما تكرم الصحافة الجز ائرية أ صحاب الملا عب بالأ موال الطائلة ومن عجائب الصحافة الجز ائرية أن أستاد ثانوي وظفته صحيفة أ سبو عبة أيام الجز ائر السوداءليتحول مع السنون إلي مختص في الشؤؤن الجز ائرية في صحيفة خليجية رغم إ فتقاره للتحليل السياسيوهكدا تكتشف الصحافة الجز ئرية أوراقها المأ سوية بعدما تحولت الو ظيفة الصحفية إلي تجارة سياسية وشرالبلية ما يضحك بقلم نو رالدين بو كعباش الديكتاتورية الثقافية بقلم نورالدين بوكعباشأن تتحول الثقافة إلى مهنة ديكتاتورية لدي المثقفين العرب فتلك مأساة الأذكياء العرب لقد زرت بلدان أوروبية وإ كتشفت أن المثقفين أكثر دفاعا عن الحريات الثقافية وزرت بلدان عربية فإكتشفت أ،ن مهنة مثقف تكريس لديكتاتورية المثقفين الرسمين كما تجولت عبر شبكة الأنترنيت وٍايت مواقع ثقافية أكثر نفاقا من السياسين العرب وهكدا حبدا لو تعلن أمريكا تحرريها للمثقفين العرب من ديكتاتورية مثقفيهم وشرالبلية ما يبكي بقلم نورالدين بوكعباشالجائزة الثقافية بقلم نورالدين بوكعباشحينما تتحول الجائزة الثقافيةإلى مسرحسة سياسية في محافل الأفكار الإجتماعية الميتة فتلك بشائر الإ فلاس االثقافي وضمن هدا المنظور تحولت الجو ائز الثقافية إلى لعبة سياسيية فكم من أديب فاشل تحصل على جائزة أفضل قصة ومفاصل عقله الثقافي جاهلة بأصول الإ بداع الأ دبي وكم من أديبة إ تخدت الوساطة العائلية في سبيل الحصول على الجا ئزة الثقافية وكم من جائزة أدبية تحولت إلى مصالح إقتصادية ويدكر أن جائزة مالك حداد المنظمة من طرف الأديبة السياسية أحلام مستغانمي منحت للصحيفةياسمينة صالح خوفا من الفضيحة الثقافية بشهادةالروائي إبراهيم سعدي وصحافيين جز ائريينونعود لشريط التكريم الأدبي في صحيفة بيان الثقافة لنكتشف الخيانة الثقافية في الأ وساط الأدبية مثلما حملته التغطية الإ علامية التالية / سعدي وياسمينة يفوزان بجائزة حداد للرواية تم في الجزائر إقامة حفل توزيع الجائزة الكبرى للرواية والتي تحمل اسم الراحل الروائي مالك حداد صاحب رواية «سأهبك غزالة»، وذلك بحضور الروائي سهيل إدريس والروائية أحلام مستغانمي صاحبة الفكرة. وقد أعلن عن هذه الجائزة العام الماضي من طرف الروائية أحلام مستغانمي وبادرت رابطة كتّاب الاختلاف باحتضان المشروع وتجسيده على أرض الواقع رغم مرور أكثر من عشر سنوات على النداء الذي أطلقته الروائية لإنشاء هذه الجائزة، ولكن دون أن تجد آذانا صاغية لا من الهيئات الثقافية ولا من الهيئات الرسمية. وفور الإعلان عن الجائزة استقبلت رابطة كتّاب الاختلاف أكثر من عشرين عملا روائيا من مختلف أنحاء الوطن وتم الاحتفاظ بعشرة أعمال استوفت الشروط القانونية، وأرسلت الأعمال إلى بيروت، وشكلت أحلام مستغانمي لجنة تتكون من الروائي سهيل إدريس والناقدة يمنى العيد والشاعر شوقي بزيع، واختير عملين من ضمن الأعمال المقدمة. وإضافة لقيمة الجائزة 4000 دولار والتي ساهم التلفزيون الجزائري والديوان الوطني لحقوق المؤلف والحقوق المجاورة في دفع تكاليفها، ستتكفل دار الآداب بطبع العملين الفائزين في الخارج، بينما ستتكفل الرابطة بطبعهما في الجزائر. وتعهدت رابطة كتّاب الاختلاف والروائية أحلام مستغانمي بإرساء هذا الموعد كل سنة. وجاء في تقرير لجنة القراءة لجائزة مالك حداد للرواية الجزائرية: تخليدا لذكرى الكاتب الجزائري مالك حداد، أنشأت الروائية الجزائرية أحلام مستغانمي بالتنسيق مع رابطة كتّاب الاختلاف جائزة للرواية باسم «جائزة مالك حداد للرواية الجزائرية» تمنح كل عامين لأفضل عمل روائي عربي يكتبه كاتب جزائري مقيم في الجزائر. وقد تألفت لجنة خاصة للتحكيم من: الدكتور سهيل إدريس والدكتورة يمنى العيد والأستاذ شوقي بزيع ومنحت الجائزة في دورتها الأولى مناصفة لكل من مؤلف رواية «بوح الرجل القادم من الظلام» الروائي إبراهيم سعدي ومؤلفة رواية «بحر الصمت» الروائية يامسينة صالح. وتتميز الرواية «بوح الرجل القادم من الظلام» بأنها تكشف عن أحشاء المجتمع الجزائري من خلال شخصية البطل الممزق بين الغربة والانتماء، والمؤلف يتمتع بموهبة لافتة وخبرة في فن السرد ولغة بسيطة ولكنها مصقولة توالف بين الرشاقة والتوتر، وتخفي قدرة واضحة على البناء الفني لجهة تداخل الأزمة والانتقال الذكي بين الماضي (كتابة المذكرات)، والحاضر وما يحمله من تناقضات المجتمع الجزائري. وتتميز رواية (بحر الصمت) بالمزج الجميل بين الحب والوطن والثورة، وتنطوي هذه العلاقة على أبعاد دلالية بعيدة ومعاني عميقة تمزج الحب بالتاريخ. وقد تجلت براعة المؤلف بإيجاد شخصيات ذات رموز قادرة على الحفاظ على مرجعيتها الواقعية. كما يتفرد السرد بشاعرية مرهفة ومؤثرة ترتفع بالمستوى الفني للرواية. /وبعيدا عن كلام الصحافة فإن أوساط ثقافية تدهب إلأى أن الجوائز الثقافية العربية تخضع لنزوات المسؤليين السياسيين وما تكريم الأديبة أحلام مستغانمي في العاصمة اللبنانية يدخل في اللعبة السياسيية ومن تا بع حلقة خليك بالبيت يكتشف الروما نسية ألإ علامية في الأ سئلة الثقافية الموجهة وهكدا تأتي فضائح الجائزة الثقافية لتكتشف مأساة المثقفين في العالم العربي وما وفاة الأدباء الحقيققن بأمر اضهم الإ جتماعية وتحولهم إلى ورقة تجار ية من طلبتهم أف عزاء إلا صورة مصغرة عن الضياع الثقافي للإنسان العربي وشر البلية ما يضحك بقلم نورالدين بو كعباش،المحلل السياسي بقلم نورالدين بو كعباشحينما يتحول المحلل السياسي إلى لعبة تجارية في الصحافة الجز ائرية فتلك بشائر الصحافة التجارية فكم من صحافي إ ستغل غباء نادل المقهي ليقتبس أفكاره السياسية وكم من جريدة إ ستغلت الخبير السياسي في سبيل ترويج صفحاتها الأ سبو عية وكم من صحفي تعيس نشر كتب سياسية ودموعه لا تفقه معاني السياسة الحكيمة وكم من صحيفة طردت صحا فييها لأ ونهم لم يسايرو منارة الزعيم التار يخيوما حادثة طردالمحلل السياسي عبد العالى رزاقي منة صحيفة الشروق بعدما نشر مقال يكشف فيه خفايا شخصية خالد نزار إلا تعبير عن الغباء الإ علامي وبين هدا وداك تحول التحليل السياسي إلى متا جر عموميةفهدا ينشر عنوانه الشخصي لإ علان الفتاوي السياسية وتلك قناة تلفزيونية تخصص حصص سياسيية لتستدعي أقرباء السلطة الحاكمة وأوأولئك صحف مستقلة تعلن سرقتها العلمية للتحاليل السياسية من المواقع الإ لكترونية لتنشرها في تصريحات رسمية لخبر اء سياسيين عبر أوراقها الإ علامية ونظرة فاحصة في نمودج أسبوعيةالحقيقة الجز ائرية بزعامة مديرها العام الخبير السياسي محمد سليم قلالةثثبث الإ نتهازية اتجارية مثلما توضحه هده التحاليل التجارية السياسية المحلل السياسي هام على القراء توجيه أسئلتهم إلى المحلل السياسي على عنوان الجريدةأسبوعية الحقيقة أسسها محمد سليم قلالة أسبوعية وطنية شاملة أو إلى المكتب الجهوي ص/ب 57 سطر الملوك بسكرة أو الإ تصال هاتفيا بالجر يدة )02.61-98-55 02.61-98-01 عدد06من 15إلى 21 فيفري 1995 الثمن 15دج ماتقوم به أيها المحلل السياسي هو تسويد لصفحات بيضاء لاأكثر ولاأقل وأ قرب إلى خط الرمل منه إلى التحليل المستقبلي ما تعليقكم (مقتطف من رسالة مطولة) ع/قريشي مهدية الجواب إن التحليل يكون دوما في مستوى من يقرأه وهل تظن بأن لدينا سياسة وسياسيين حتى يكون لدينا تحليل سياسي أظن أنك تسبح في ماء غير ماءك وتتنفس هواء غير هوائك ومعدرة عن عدم نشر كل الرسالة الظريفة لقد إ نقطعت علينا أخبار السيدين المحترمين سعيد سعدي والهاشمي شريف فأين تظنهما محمد جعفارو جامعة قسنطينة ج يصومون رمضان يمانا و حتسابا ليغفر الله لهما ما تقدم من دنوبهما أمين هل أتقن السيد بن حمودة الدور رفقة السيدة عسلاوي دورهما في حوارهما التلفزيوني الأ خير محمد جعفارو جامعة قسنطينة تعازينا للجميع وهنا نسكت عن الكلام المباح في زمن النفاق السياسي وشر البلية ما يضحك بقلم نورالدين بو كعباش